[Immeuble de logements "Le Front du Rhône" à Givors]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT2916 05
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historique Immeuble de logements sociaux "Le Front du Rhône", 1 quai Georges-Lévy, 69700 Givors. Eric Dubosc et Marc Landowski, architectes ; Codegi, maître d'oeuvre ; 1988-1989.
historique La première pierre de l'immeuble "Le Front de Rhône" fut posée le 5 mars 1988 par Camille Vallin, maire de la ville, dans le cadre de l'opération "Banlieue 89". Il a été inauguré le 21 novembre 1989.
historique La société de Construction et de développement économique de Givors (CODEGI), maître d'ouvrage, termine la réalisation d'un immeuble ultra-moderne à caractère social : "Le quai Lévy (non provisoire, aujourd'hui nommé "Front du Rhône"). Il s'agit d'une construction expérimentale sur le plan national. Elle s'inscrit dans l'opération "Banlieues 89" et plus particulièrement dans le projet givordin de réhabilitation du front de Rhône. Le réaménagement des rives du fleuve avait démarré avant 1980 par des opérations ponctuelles sur certaines places publiques. Le projet de "Banlieues 89" consiste donc à unifier ces initiatives municipales. L'objectif : consolider la zone urbaine le long de la nationale 86, parallèle au centre de Givors. "Le quai Lévy" s'insère dans ce projet d'urbanisation des bords du Rhône. Cet immeuble est pourvu d'aménagements résolument modernes. Il comprend cinquante-quatre logements en locatif - simples, duplex et même triplex - répartis sur quatre étages. Seize appartements sont d'ores et déjà habités et l'immeuble devrait être inauguré en novembre 1989. Situé à l'entrée de la ville, l'immeuble se veut la vitrine de Givors. Ce qui explique le choix pour une architecture novatrice très caractéristique. Une ossature apparente d'acier rouge constitue toute son originalité. [...] Tout le reste de la construction utilise le béton-armé. Non moins originale, la toiture. Celle-ci se dessine sous la forme d'un grand demi-cylindre de Plexiglas. L'accent a été plus particulièrement mis sur les possibilités de vues. Côté sud, les appartements donnent sur la ville et permettent surtout un ensoleillement privilégié. La façade sud est d'ailleurs entièrement composée de vitres semi-réfléchissantes. Ceci pour provoquer un effet de serre et obtenir un maximum de lumière naturelle. Côté nord, la vue se dégage sur le Rhône. Cette façade donnant sur le boulevard, on a préféré créer de petites ouvertures pour faciliter l'insonorisation, améliorée par l'utilisation du béton. L'extérieur a aussi été privilégié. En effet, plus de deux hectares d'espaces verts entourent la construction. Un site qui favorise une bonne image de la ville. Un parc devrait d'ailleurs être aménagé en bordure du Gier, au point de confluence avec le Rhône. "Le quai Lévy", malgré son caractère ultra-contemporain, n'a pas entraîné un coût très important. Les matériaux utilisés Sont en effet peu chers. Entièrement financé par un prêt locatif aidé (PLA), le montant global de la réalisation s'élève à vingt-quatre millions de francs. Source : "Construction expérimentale" / Laurence Mazoyer in Lyon Figaro, 8 août 1989.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP00434.
note bibliographique "Un immeuble révolutionnaire à Givors" in Le Progrès de Lyon, 6 mars 1988. - "Givors redéfinit le logement social" / Laurence Mazoyer in Lyon Figaro, 24 novembre 1989.

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