[Commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0917 FIGRPT0494 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
description Au centre, au premier rang : le général Jean Cuq, gouverneur militaire de Lyon, commandant de la 5e région militaire (1983-1987). A sa gauche : Francisque Collomb, sénateur-maire de Lyon (1976-1989) ; Gilbert Carrère, préfet du Rhône et de la région Rhône-Alpes (1985-1989) et Georges Bastelica, préfet de Police du département du Rhône (1986-1989). A sa droite : Charles Béraudier, président du conseil régional. Inscription(s) sur l'image : "Palais des Arts".
historique Il n'est pas une ville, il n'est pas un village de France qui ne garde gravé dans la pierre d'un monument, le souvenir de ceux qui sacrifièrent leur vie pour la patrie, la paix et la liberté au cours de la Première Guerre mondiale... A Lyon, comme dans toutes les villes et communes de France, il a été procédé à la lecture du Message de l'Union française des associations de combattants et victimes de guerre (UFAC). Un message que le président, René Peyre, a voulu placer sous le signe de l'année internationale de la Paix proclamée par l'assemblée générale de l'ONU. 1986, 68e anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, certes. Mais aussi, 70e anniversaire de la bataille de Verdun. Un des épisodes les plus sanglants de notre histoire, un des plus meurtriers puisque parmi les 1.400.000 morts enregistrés par l'Armée française durant toute la guerre, près de 400.000 poilus sont tombés dans la Meuse. "Sur un sol qui aujourd'hui est pour un tiers constitué d'acier rouillé, pour un tiers de restes humains et pour un autre de terre..." soulignait le général Allemane, porte parole des associations d'anciens combattants, lors de l'allocution qu'il prononça dans les salons de l'hôtel de ville de Lyon. Un discours vécu et emprunt d'une grande solennité qui retraça avec force détails ce que fut la bataille de Verdun avant et après le 21 février 1916, jours de la grande attaque déclenchée par l'Etat-Major allemand. Vingt minutes vibrantes qui furent qualifiées de "magnifique leçons d'histoire" par le sénateur-maire de Lyon [...] Auparavant, dans la cour de l'hôtel de ville, à l'issue de la lecture du message de Georges Fontes, secrétaire d'Etat aux anciens-combattants, Jean Allaix, président de "Ceux de Verdun", le général Jean Cuq, gouverneur militaire de la ville de Lyon, Roger Fenech, vice-président du conseil général, Charles Béraudier, président du conseil régional, Francisque Collomb, sénateur-maire de Lyon, Gilbert Carrère, préfet de Région, et Bastelica, préfet de Police, déposèrent successivement une gerbe au pied de la plaque honorant les combattants de la Résistance, de la 1re Armée et en particulier le général Brosset, libérateur de Lyon le 3 septembre 1944. Autorités civiles, militaires et religieuses retrouvèrent le soleil d'automne place des Terreaux à 11 heures précises pour la revue et le défilé des troupes placées aux ordres du colonel Rimaud. Mais à Lyon, point de carillon pour les raisons tragiques que l'on sait (NDLR : André Combe, carillonneur de l'hôtel de ville se donnait la mort le 10 novembre 1986). Seul du balcon de l'hôtel de ville, a retenti le clairon de la musique régionale pour la sonnerie du cessez-le-feu. [...] Enfin la population lyonnaise put applaudir le défilé des différentes unités, le peloton motocycliste de la gendarmerie en tête... Source : "Le souvenir de ceux qui sacrifièrent leur vie pour la Patrie" / D.A. in Lyon Figaro, 12 novembre 1986, p.8.

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