[André Oriol, Premier président de la Cour d'appel de Lyon]

[André Oriol, Premier président de la Cour d'appel de Lyon]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP2835 03
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
historiqueJe suis là pour huit ans : la Cour d'appel de Lyon a un nouveau Premier président, André Oriol. Venant de Chambéry, il prend officiellement ses fonctions le 18 février 1988 dans ce Palais aux 24 colonnes, dernière étape d'une carrière commencée en 1954. Ce Palais, le président Oriol le connait bien. Il y passa deux ans de sa vie professionnelle, en 1978-79, comme conseiller à la Cour sous la présidence de M. Caratini, un magistrat qui reste à ses yeux "la" référence, le modèle du chef de juridiction. Ce premier séjour lyonnais fut pour André Oriol un ancrage, intervenant au terme d'un parcours de parquetier que l'on dirait tracé sur une carte marine : l'Afrique d'abord, puis Le Havre, Marseille (il s'occupa des questions juridiques liées au départ des Français de la base de Mers-el-Kébir) et enfin Bastia. C'est en Corse, en 1975, qu'il passa du Parquet au Siège pour ne plus l'abandonner. Après Lyon, il fut successivement Président du tribunal de Poitiers, président du tribunal de Clermont-Ferrand. Et Premier président de la cour d'appel de Chambéry. Son action à la tête de la juridiction lyonnaise, le président Oriol l'inscrit dans une durée de huit ans. Dernière ligne droite d'une carrière provinciale qui "se terminera en province". Elle sera marquée par un événement : l'inauguration du nouveau Palais de Justice. Source : "L'appel d'Oriol" / Propos recueillis par Gérard Schmitt in Lyon Figaro, 18 février 1988, p.7.
note bibliographique"Cour d'appel : installation du Premier Président" / Nathalie Petitjean in Lyon Matin, 19 février 1988. - "Crimes et délits" / Odile Cimetière in Le Progrès de Lyon, 19 février 1988.

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