[Banquet à la mémoire d'Edouard Herriot]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP1181A 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
description De gauche à droite : André Rossinot, député-maire de Nancy, ministre chargé des Relations avec le Parlement (1986-1988) et président du Parti radical (1983-2007) ; Francisque Collomb, député-maire de Lyon (1976-1989). Adresse de prise de vue : Brasserie Georges, 30, cours Verdun-Perrache, Lyon 2e.
historique Deux cent soixante couverts avaient été dressés le 28 mars 1987, à treize heures, à la brasserie Georges pour accueillir le banquet républicain, commandé par les "Amitiés radicales et républicaines", destiné à commémorer la mémoire du président Edouard Herriot, disparu le 26 mars 1957. A la table d'honneur, Gilbert Carrère, préfet, commissaire de la République pour la région Rhône-Alpes, et Francisque Collomb, sénateur-maire de Lyon, entouraient André Rossinot et Michel Noir. C'était l'heure de gloire de Robert Batailly, grand maître des cérémonies. Il accueillait notamment Simone André, déléguée par le parti républicain, Marc Fraysse, délégué par le R. P. R., Vincent Guittard, conseiller général, Yvan Chiaverini, du club de l'Horloge, le sénateur Mathieu, et, parmi tant d'autres, André Mure, adjoint au maire, chargé de la culture. Le C. D. S. n'a pas répondu à l'invitation de Robert Batailly. Un immense portrait d'Edouard Herriot, descendu de la rue d'Algérie, trônait au-dessous de la publicité lumineuse de la bière Rinck. Présenté par Florent Dessus, secrétaire général des "Amitiés radicales et républicaines", Francisque Collomb vantait les mérites de son illustre prédécesseur, excusant préalablement Charles Béraudier, retenu à Pérouges pour les besoins de la même commémoration. [...] Pour le premier magistrat : "Il est bon, il est indispensable, que dans les temps actuels, nul ne puisse oublier l'oeuvre immense du président Edouard Herriot, non seulement en faveur de sa ville, mais aussi pour le renom international, l'influence culturelle et le prestige de notre pays". Sur le plan local, Francisque Collomb rappelait la naissance de la foire de Lyon, du quai Achille-Lignon, des abattoirs de Gerland, du stade municipal et de l'hôpital de Grange-Blanche, "rebaptisé justement Edouard-Herriot". Associant à la mémoire d'Edouard Herriot celle de son adjoint Louis Pradel, Francisque Collomb laissait la parole à André Rossinot qui se félicitait de la semaine de reconnaissance rendue à Edouard Herriot. Source : "Le banquet républicain d'Herriot" / Philippe Gonnet in Lyon Figaro, 30 mars 1987, p.3.
note bibliographique "Herriot : l'impossible héritage" / Dossier in Lyon Figaro, 26 mars 1987, p.2-9. - Le Progrès de Lyon et Lyon Matin, 29 mars 1987.

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