[Théâtre de l'Ouest lyonnais (T.O.L.)]

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[Théâtre de l'Ouest lyonnais (T.O.L.)]
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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0254 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
description Adresse : Théâtre de l'Ouest Lyonnais (T.O.L.), futur Théâtre de Lyon, 7, rue des Aqueducs, Lyon 5e.
historique La structure du Théâtre de l'Ouest Lyonnais est animée par le Théâtre du Tournemire (1969-1981), puis dirigée par François Bourgeat et Henri Destezet (1981-1987). Le Théâtre de Lyon le remplace en 1987. Il est aujourd'hui nommé Théâtre du Point-du-Jour.
historique Il était une fois, il y a bien longtemps, une compagnie théâtrale installée à l'Ouest lyonnais. C'était la compagnie du Tournemire, qui se produisait souvent dans la salle des fêtes, là où avaient débuté nos bons vieux Compagnons de la Chanson. Mais Henri Destezet, déjà, rêvait d'un vrai théâtre. Avec l'aide de Mme Isaac-Sibille, future maire du Ve arrondissement, et de Maître Ambre, adjoint à la Culture, le rêve se réalisa. Le théâtre est inauguré par Louis Beyler et ses "Fourberies de Scapin", mais la saison s'effrite à cause des problèmes financiers. Durant le passage à vide, Henri Destezet et François Bourgeat, fidèle collaborateur de Marcel Maréchal au Théâtre du Huitième, reprennent les rênes du TOL (Théâtre de l'Ouest lyonnais), ainsi baptisé depuis 1981. Pourtant, tout n'est pas doré dans le troisième théâtre de la ville, après les Célestins et le Huitième. Raisons invoquées : les absences répétées de Bourgeat qui demeure le dramaturge de Maréchal, à Marseille, assaisonnées de quelques reproches financiers. Eté 1986, le patron du TOL est ainsi invité à déposer sa démission sur le bureau d'André Mure. Plusieurs noms sont alors évoqués, parmi lesquels celui de Françoise Marchini, administratrice du TOL. Lequel nom est éclipsé par Jean-Louis Martinelli, patron du Réfectoire. A François Bourgeat, à qui l'on reprochait d'être trop souvent extramuros, succède, ainsi, un metteur en scène fort occupé par les tournées inhérentes à ses co-productions. Le Théâtre de Lyon est né, et l'aventure se poursuit. Source : "Tel était le TOL" / D.T. [David Tran] in Lyon Figaro, 31 août 1987, p.35.

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