[Festival Les Musicades (1989)]

[Festival Les Musicades (1989)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00493B 001
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
descriptionLe Quatuor academica lors du concert de clôture du premier Festival "Les Musicades" donné à la salle Molière du Palais de Bondy (Lyon 5e). De gauche à droite, Mariana Sirbu (violon), Ruxandra Colan (violon), Constantin Zanidache (alto), Mihai Dancila (violoncelle). Adresse de prise de vue : Salle Molière, Palais de Bondy, 18-20 quai de Bondy, Lyon 5e.
historiqueOn ne l'attendait plus guère. Il est venu, en train, de Locarno où il avait donné un concert la veille. Invité vedette des premières Musicades, le violoniste Dmitry Sitkovetsky arrivait à la gare de la Part-Dieu. Et décidait aussitôt de donner une master class de récupération aux élèves qui étaient là pour travailler avec lui. Quatre heures d'enseignement impromptu. Un contrat rempli. Une démarche de grand professionnel, à l'image de ces dix jours qui ont changé l'image et l'impact de la musique de chambre à Lyon. Car, s'ils ne constituaient que la partie visible au plus grand nombre, de l'ambitieux iceberg musical des premières Musicades de Lyon, les concerts de 20h30 salle Molière, restaient le point de rencontre journalier des divers participants et observateurs : stagiaires, musiciens, professeurs, organisateurs, public et journalistes. Rencontre au plus haut niveau, tant les concerts rivalisaient de qualité, de pouvoir émotionnel, d'osmose souvent parfaite entre des musiciens qui, pour être parmi les plus grands, n'avaient pas toujours déjà joué ensemble. Quelques moments, comme le bouleversant Quatuor pour la fin du temps, de Messiaen, ou le sublime trio de Chostakovitch, resteront dans le souvenir des assistants comme quelques-unes de ces inoubliables oasis de pure grâce musicale, que l'on aime évoquer, bien plus tard, entre soi. D'autant plus que le dernier week-end du Festival, avec le Quatuor academica, jouant Janacek et Mozart, puis Daily Sitkovesky se produisant, enfin, dans le deuxième sextuor de Brahms, maintenaient la manifestation sur les sommets. Source : "La génération Musicades" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 11 septembre 1989, p.51.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 13 négatifs.

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