[La Montée impossible du Grand-Bornand (1989)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00390 016
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Le Grand-Bornand a été le théâtre de deux épreuves folles. Toutes deux importées des Etats-Unis. Montée impossible (ou Hill Climbing) et Water Slide : du plus haut au plus sale. Ils sont tous là. Les pros qui ont envie de tester leur matériel et leurs capacités sur une pente inhabituelle. Les "poireaux", amateurs qui prennent une licence à la journée et qui viennent surtout se faire plaisir. II y a aussi ceux qui ne font que ça ou qui ont fait toutes les pistes. II y a encore les passionnés de la moto et de la mécanique qui chevauchent des machines un peu folles et parfois efficaces. Il y a des gars du pays. Il y a des Pyrénéens. Il y a des Bretonnes. Il y a quelques étrangers. Et beaucoup d'autres. Mais il parlent la même langue, celle des moteurs. Et la vallée fait l'écho de leur dialogues. Ils attendent leur tour pour affronter les trois cents mètres de piste qui les séparent de l'arrivée. Une véritable escalade qui commence à plat et qui se finit avec une pente de soixante degrés. Une sorte de kilomètre lancé à rebours, où l'enjeu n'est pas la vitesse mais l'ascension la plus longue possible. Curieuse épreuve où le franchissement du drapeau de l'arrivée signifie l'arrêt de mort de la piste. La montée est impossible. Le jour où elle est franchie, elle n'a plus de raisons d'être. Elle sera fermée. Et l'on choisira un autre site où la montée, plus longue, sera de nouveau hors d'atteinte. Source : "Missions impossible" / Sandrine Boucher in Lyon Figaro, 31 juillet 1989, p.24.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 136 négatifs.

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