[Chantier de restauration du chevet de la cathédrale...

[Chantier de restauration du chevet de la cathédrale Saint-Jean]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00356 008
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historiqueMais que se passe-t-il donc derrière l'échafaudage ? C'est souvent la question que se pose le promeneur devant les palissades masquant quelque bâtiment d'importance en cours de restauration. Un château ou une cathédrale. La plupart du temps, la question reste sans réponse et la pancarte "chantier, défense d'entrer" fait taire toute velléité de visite. Pour la restauration du chevet de la cathédrale Saint-Jean, c'est bien différent : le chantier est ouvert au public lors de visites commentées organisées par le maitre d'oeuvre de l'affaire, Didier Reppelin, architecte en chef des Monuments historiques. Point de départ des travaux : la loi-programme de cinq ans sur le patrimoine monumental lancée en 1988 par l'Etat. Elle vise à réaliser des travaux d'importance sur les cathédrales, édifices civils, religieux et militaires, parcs et jardins historiques, sites archéologiques. Au premier rang des priorités, retenues parmi deux cents dossiers présentés, figurent deux cathédrales : celle de Reims et la primatiale Saint-Jean de Lyon. Coût global de l'opération prévue sur deux ans : près de quinze millions de francs, intégralement payés par le ministère de la Culture. En fait, le vénérable bâtiment, dont l'intérêt historique n'a d'égal que l'état de tristesse actuel, a déjà fait l'objet de gros travaux par le passé. La façade, en particulier, fut entièrement nettoyée et restaurée en 1981-1982. Les nouveaux travaux, sous l'autorité de Marc Botlan, conservateur régional des Monuments historiques, sont prévus en deux tranches. La première, en 1989, concerne toutes les parties hautes des deux tours Est. La seconde, en 1990, visera l'abside elle-même et les parties basses des tours. Travaux d'importance donc, consistant à nettoyer les façades, remplacer les parties abîmées des parements de pierre, restaurer les pinacles, corniches, gargouilles et autres sculptures et reprendre les couverture en tuiles et cuivres. Un nouvel éclairage devant compléter le tout. Source : "Visite au chevet de Saint-Jean" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 3 août 1989, p.22-23.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 45 négatifs.

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