[Société Bador-Vitus à Saint-Etienne (Loire)]

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[Société Bador-Vitus à Saint-Etienne (Loire)]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00315 005
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historique Le groupe stéphanois Bador SA est, depuis 1980, le premier fabricant mondial de cadres aluminium et carbone et le premier fabricant français de tubes allégés. II réalise un chiffre d'affaires total de 85 millions de francs, dont 60% à l'exportation. Connue avant-guerre pour son activité emballage (liens métalliques et distribution de feuillards), qui représente en 1989 17 millions de francs sur un chiffre d'affaires total de 85 millions, Bador SA, dont le siège et l'usine sont à Saint-Etienne, s'est diversifiée en 1970 sur le marché du cycle. A l'époque, Antoine Dumas reprend, en effet, les Ateliers de la Rive à Saint-Chamond, société spécialisée dans la fabrication de tubes d'acier pour bicyclette. Presque vingt ans après, la marque Vitus, des Ateliers de la Rive, est le premier fabricant français de tubes allégés et parmi les trois leaders mondiaux aux côtés de l'Italien Colombus et de l'Anglais Reynolds. Développée avec l'Ecole nationale de Saint-Etienne, l'Université de Compiègne, le CETIM, Cegedur Péchiney pour les tubes et 3M pour les colles, la technologie du tube dural est directement issue de l'aéronautique. Encore fallait-il trouver le moyen de l'appliquer au cycle. Les tubes ne sont plus soudés mais emboités par collage sur des raccords moulés, à l'aide d'une colle monocomposant. L'ensemble est ensuite cuit au four à 120°, jusqu'à polymérisation. Le succès est rapidement venu et préfigure celui que devrait remporter le cadre composite monobloc (carbone kevlar), quand il sera présenté à l'automne 1989. Un produit pour lequel Bador a travaillé avec l'Anvar, qui a largement participé au financement des études. Source : "Bador-Vitus, la course en tête" / Françoise Lafuma in Lyon Figaro, 17 juillet 1989, p.14.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 37 négatifs.

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