[Golf de Saint-Etienne (Loire)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00331 007
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Fini, l'image de Saint-Etienne, ville minière recroquevillée sur elle-même, dont le coeur ne bat que pour onze joueurs au maillot vert. Sous l'impulsion de François Dubanchet, le maire de la ville, les mentalités évoluent. De nouvelles disciplines obtiennent droit de cité. C'est le cas notamment du golf. Jusqu'alors assez démuni en matière d'équipements golfiques, le département de la Loire ne comptait que deux parcours. L'un privé, à Craintilleux. L'autre public, à Villerest, au Nord du département. Pour remédier à cette lacune, Saint-Etienne va offrir, à partir de l'automne 1989, un complexe destiné à satisfaire les néophytes comme les initiés. Principal attrait du projet adopté en conseil municipal, son emplacement géographique. C'est le site de Momey, l'ancienne décharge municipale, au Nord-Ouest de l'agglomération, réhabilitée avec l'adjonction de terrains agricoles, qui a retenu l'attention des promoteurs de l'opération. "Ce complexe entre dans le cadre d'une refonte totale de la sortie nord de Saint-Etienne. Le technopôle, le Musée d'art moderne et le golf dessinent un arc de cercle qui ceinture sa bordure septentrionale", explique Michel Thiollière, adjoint à l'Urbanisme. François Dubanchet, lui, est sensible à l'aspect écologique de la création de cent hectares d'espaces verts et paysagers à dix minutes à pied du centre-ville. Dans cette optique, un chemin de ronde de six kilomètres bordera les greens, destiné notamment aux joggers. C'est la SOGEA, société spécialisée dans les actions immobilières des collectivités locales, qui aura la responsabilité de gérer et de promouvoir le golf public de Saint-Etienne. Quant à l'investissement, il est pris en charge par la municipalité, Celle-ci espère récupérer au moins une partie des sommes débloquées, grâce à la réalisation de plusieurs opérations immobilières de standing, dans la périphérie du parcours. Source : "Swing in the city" / Pascal Auclair in Lyon Figaro, 20 juillet 1989, p.20.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 49 négatifs.

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