[Festival Saoû chante Mozart (1989)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00296A 006
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
description Sur la scène de la place des Cagnards à Saoû, l'Octuor "Musique 26" (instruments à vent), lors du concert de clôture du festival.
historique Ils sont tous là et visiblement heureux d'y être. Très fiers, aussi, que leur village s'offre ce qui passe pour être ce qui se fait de mieux en matière de "grande musique" : Mozart. Car entre la fête des moissons, la fête des pompiers, celle du picodon et le concours de boule, Saoû, petit village perdu au fin fond de la Drôme, a décidé d'inscrire le fameux Amadeus au programme de ses (nombreuses) réjouissances annuelles. L'idée, un peu folle, mégalomane, soufflent certains, est celle d'un journaliste lyonnais, enfant de Saoû dont il fut longtemps le premier magistrat : Henri Fuoc. Mobilisant quelques-uns de ses nombreux amis lyonnais, celui qui a déjà voué son village au culte du fromage entend le consacrer aux harmonies du compositeur autrichien. "Saint-Donat célèbre Bach ; Lyon et La Côte-Saint-André, Berlioz. Nous avons voulu présenter celui que l'on nomme le Divin Mozart", ne craint-il pas de clamer haut et fort. Bref, Salzbourg n'a qu'à bien se tenir... Quand à Aix-en-Provence, on n'en parle même pas ! Heureusement, à côté de ces tartarinades (nous ne sommes pas très loin de Tarascon), les organisateurs ont su trouver le ton juste : introduire Mozart à Saoû sous forme d'une fête musicale aux ambitions modestes, mais faisant participer au maximum la population. A ce titre, le pari semble gagné. Source : "Amadeus au picodon" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 11 juillet 1989, p.27.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 49 négatifs.
note bibliographique Saou chante Mozart (officiel). [En ligne] : http://www.saouchantemozart.com (consulté le 10-04-2015).

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