[Usine Rhône-Poulenc à Pont-de-Claix (Isère)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00150 015
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historique Une voiture n'est pas une bonne protection. En cas de pollution par nuage toxique, quittez votre véhicule. Rejoignez immédiatement un local clos, un mouchoir sur la bouche et le nez. et confinez-vous. Ces directives, sorties de la plaquette officielle "Consignes et réflexes face aux risques" éditée par le ministère de l'Intérieur et le secrétariat d'Etat chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, n'a pas dû être lue par tout le monde. Du moins, pas par les auteurs du projet d'autoroute A51, Grenoble-Sisteron, version "grand-est". Car cette version. qui s'oppose au tracé "grand-ouest" passait par les çommunes de Varces et de Vif, rase les murs des plus gros complexes chimiques du sud-Grenoblois, tous classés "installations à haut risque" : Rhône-Poulenc à Pont-de-Claix, Distugil à Champagnier et Atochem à Jarrie. A quelques mètres seulement des stockages de chlore ou de gaz et des canalisations de soude, acide chlorhydrique ou azote reliant les usines les unes aux autres. De quoi faire frémir la Direction départementale de l'industrie et de la recherche et les industriels eux-mêmes, tenus pour responsables en cas d'accident. Et surtout les quelques trente mille automobilistes qui, chaque jour, emprunteront cet itinéraire. Le "syndrome de Feyzin" n'est pas loin. Source : "Le syndrome de Feyzin frappe Grenoble" / Carole Chatelain in Lyon Figaro, 12 juin 1989, p.4-5.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 89 négatifs.

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