[Opéra national de Lyon (hors les murs). "Andrea Chénier",...

[Opéra national de Lyon (hors les murs). "Andrea Chénier", de Giordano]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRP00220 007
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historiqueFranchement, qu'est-ce qui a pu militer en faveur d'une reprise de l'"Andrea Chénier" de Giordano par l'Opéra de Lyon, qui plus est au théâtre antique ? Sinon le Bicentenaire. Mais, à tout prendre, ne valait-il pas mieux monter "La Fille de Madame Angot" ? L'opéra-comique de Lecoq se passe sous la Révolution et, au moins, on s'amuse un brin... Dans l'opéra délibérément vériste de M. Giordano, c'est plutôt l'ennui qui prédomine, car il n'y a vraiment pas beaucoup de musique tout au long des quatre actes faits de bric et de broc, mis à part le traditionnel et superbe duo d'amour au deuxième acte, la scène passionnée entre Carlo et Maddalena au troisième et le très beau duo final. Tout le reste, le premier acte en particulier, patauge dans la convention, les effets faciles, les enchaînements douteux et l'orchestration rudimentaire. Mettre en scène ce patchwork tient de la gageure... Le tenter à Fourvière frôle la provocation. Nicolas Joël, ailleurs mieux inspiré, est loin de convaincre, le décor de Hubert Monloup se réduisant à une immense bâche qui recouvre les restes de colonnes romaines façon Christo. Devinez la couleur... Bleu à gauche, rouge à droite, blanc au milieu. Avec un immense miroir ébréché sur le bleu (vous saisissez l'allusion à la noblesse décadente ?) et une guillotine sur le rouge. Source : "De la dissolution dans l'air" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 22 juin 1989, p.50.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 71 négatifs.

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