[Grand Prix de Lyon (1989)]

[Grand Prix de Lyon (1989)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRP00219 010
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historiqueDans l'hippodrome de Parilly pavoisé aux doubles couleurs italiennes et canadiennes en hommage aux centres d'entraînement de Turin et Vancouver jumelés, la foule des grands jours - plus de sept mille personnes - s'adonnait aux délices des pronostics et du grand air. Bien qu'événementiel, ce Grand-Prix affichait les mêmes caractéristiques que n'importe quel champ de courses, chic forcé et soleil de plomb en plus. Aux abords du paddock comme dans les gradins, la présence de parieurs, entraîneurs, grand public ou spécialistes de la chose équestre a ressuscité l'unique et extraordinaire mélange des genres et des castes pris au jeu du jeu. Dans un coude-à-coude tout à fait pacifique, voilettes et toilettes, shorts criards et casquettes de plage ont une fois de plus cohabité autour du gazon, jumelles en main, coeur battant. Près des guichets, les files de parieurs en ébullition se formaient en un clin d'oeil avant chaque course de trot attelé ou de galop. Le regard rivé sur les prompteurs, on échangeait les derniers tuyaux ou telle impression sur le No 8, maîtrisé à grand peine par un lad lors de sa présentation au paddock. Rumeur, sueur, haut-parleur et bonne humeur, le tout alimenté de sandwiches et de poignées de mains : un gigantesque bain de foule ponctué d'instants de tension, pour ceux qui préfèrent le spectacle vu passivement des gradins, comme pour les amoureux de l'odeur de poussière et d'animal flottant au-dessus de la piste. Source : "Trop c'est trop" / Pascaline Dussuerget in Lyon Figaro, 20 juin 1989, p.43.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 75 négatifs (film partiellement détérioré).

Retour