[Patrice Leconte, réalisateur]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00118 001
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Le mobilier urbain est à gerber, la publicité agressive, les couleurs de la rue sont moches, comme les voitures, et la mode pas terrible... Non, décidément, Patrice Leconte n'a pas envie de filmer son époque. Aussi fait-il des films pas datés, pas situés. Comme "Monsieur Hire". Amoureux du grand beau cinéma des années quarante, il ne fait pourtant pas dans la copie d'anciens. Son goût de la perfection n'est pas un à la manière de. Il a le sens du romanesque et celui de l'émotion. Aussi quand il s'inspire d'un Simenon - "Un excellent scénariste, celui-là !" -, il prend garde de ne pas tomber dans le travers naturaliste et populiste. "Quand je me suis penché sur 'Monsieur Hire' il y avait au moins dix ans que je n'avais pas mis le nez dans un Simenon. Le paradoxe. J'adorais 'Panique' de Duvivier... et je ne savais pas que c'était une adaptation. "Je ne suis pas un grand lecteur de l'écrivain. De ses romans, j'en ai lu une dizaine. Ceux basés sur le regard, ceux qui sont pleins de rapports troubles entre les hommes et les femmes. Quelques Maigret aussi, mais ça m'ennuie". Duvivier s'était intéressé dans "Panique" à la rumeur et à sa propagation. Leconte a choisi l'angle du désir amoureux. L'objectif : un film sensuel mais très pudique. Rien de plus troublant que la suggestion... Source : "Un ciné nouvelle cuisine" / N.C. [Nelly Colin] in Lyon Figaro, 7 juin 1989, p.43.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 12 négatifs.
note bibliographique Wikipédia. [En ligne] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_Leconte (consulté le 25-02-2015).

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