[Quartier de Gerland. Place Antonin-Perrin]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTL0166 11
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historique La ville de Lyon accueillera bien l'Institut international d'études des éléments-traces, placé "sous les auspices de l'Unesco", pour reprendre l'expression consacrée. Désormais, c'est certain. Depuis l'accord, intervenu en septembre 1989 entre Michel Noir et Federico Mayor, directeur de l'Unesco, les événements se sont accélérés. Si tout le monde s'accordait alors sur le principe de la création, il fallait encore que la ville trouve un site adéquat. Il semble que ce soit chose faite depuis mai 1990. L'Institut sera vraisemblablement construit à Gerland, sur la place Antonin-Perrin, face à la halle Tony-Garnier. Un équipement qui conforte la fonction de technopôle du quartier, avec les Mérieux, Pasteur, Domilens et l'Ecole normale supérieure. Si aucune décision n'a encore été prise officiellement - "il s'agit seulement d'une proposition, d'un projet en gestation, que les conseillers d'arrondissement du septième ne connaissent même pas", tient à préciser Marie-Chantal Desbazeille, maire de l'arrondissement - cet équipement s'intègre parfaitement dans le cadre des objectifs de la ZAC du Bassin de plaisance. Ce dossier fait l'objet, depuis le 7 mai 1990, d'une procédure d'enquête publique. Il devra ensuite être présenté en Conseil municipal. La réalisation des bâtiments est en effet à la charge de la municipalité. A l'image de la tour de quatorze étages du Circ (Centre international de recherche sur le cancer), la ville de Lyon sera propriétaire des locaux. Elle doit donc s'occuper entièrement de l'élaboration du dossier et de la construction de l'Institut. Ce n'est qu'ensuite que Michel Noir remettra les clefs au directeur de l'Unesco, dans le cadre d'une convention liant les deux parties. [...] Si les espoirs se confirment, le centre accueillera une dizaine de permanents français et une quarantaine de chercheurs, qui viendront passer chacun deux ou trois ans à Lyon. Théoriquement, l'Institut comprendra un laboratoire de références, mis à la disposition des scientifiques de tous les Etats membres et plusieurs autres laboratoires, destinés à des activités plus spécifiques de recherche en immunologie et en biochimie appliquée à la nutrition et à l'environnement. Intégrés dans ce cadre, les thèmes de recherches seront apportés par les scientifiques eux-mêmes. Après un premier courrier, pas moins de cent cinquante pays se sont déclarés intéressés pour l'envoi d'un chercheur pour une période donnée. La demande est même si pressante chez certains que deux réunions spécifiques d'information seront organisées, avant la fin de l'année 1990, avec les scientifiques des pays de l'Est et des pays africains. Parallèlement sera mis en place un comité d'experts internationaux, dépendant du centre, pour répondre aux besoins des pays en proie à des problèmes de nutrition et d'environnement. Ponctuellement, ces spécialistes apporteront le soutien et l'expérience de l'Unesco en la matière. Source : "Lyon se dope aux éléments-traces" / Didier Falcand in Lyon Figaro, 15 mai 1990, p.1 et 3.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP02148.

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