Opéra national de Lyon

Opéra national de Lyon
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localisationBibliothèque municipale de Lyon
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm
historiqueAutrefois, avant l'emplacement actuel de l'Opéra de Lyon se dressait l'opéra de Soufflot. Jacques-Germain Soufflot en est l'architecte ; l'opéra est inauguré en octobre 1756 et démoli en 1826 afin de faire place au théâtre Chenavard et Pollet. Antoine-Marie Chevanard et Jean-Marie Pollet sont les deux auteurs de cet établissement. Détruit en 1756 par un incendie, il est reconstruit en 1831. Puis en 1986 un concours est organisé, l'heureux élu de cette compétition devait au départ le remettre aux normes. Jean Nouvel remporte le concours ; les premiers travaux débutent en 1989 et terminent en 1993 où l'opéra Nouvel (de Lyon) est inauguré le 14 mai 1993. Les huit muses qui ornent l'Opéra de Lyon, dominent la ville depuis la seconde moitié du 19e siècle. C'est en 1863 que, pour la première fois, ces statues prirent place sur l'attique du Grand Théâtre (ancien nom de l'Opéra de Lyon) dont les travaux venaient de s'achever. Elles sont l'oeuvre de 4 sculpteurs : Bonnet, Bonnassieux, Fabisch et Roubaud. Réalisées en pierre et mesurant 3 mètres de haut, elles furent remplacées pour cause de décrépitude, au début du 20e siècle, par de nouvelles statues à l'identique, en fonte cette fois, peinte couleur pierre. Ces statues représentent les neuf déesses qui, dans la mythologie antique, symbolisaient les arts. Filles de Zeus et de Mnémosyne, elles étaient particulièrement à l'honneur au 19e siècle, dans la sculpture. Elles se nomment : Euterpe (pour la musique), Clio (pour l'histoire), Calliope (pour la poésie héroïque et l'éloquence), Melpomène (pour la tragédie), Thalie (pour la comédie), Polymnie (pour la poésie lyrique), Erato (pour l'élégie), Terpsichore (pour la danse). Quant à la neuvième muse, Uranie (déesse de l'astronomie), elle ne trouva jamais sa place sur l'attique du bâtiment, auprès de ses soeurs. L'architecte de l'Opéra, Antoine-Marie Chenavard, n'avait prévu que 8 socles "pour les huit muses qui ont trait au théätre". Après bien des péripéties, elle serait aujourd'hui dans les réserves de la Ville.
note bibliographiqueGuichet du Savoir. [En ligne] : http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=16837 (consulté le 18-05-2021).

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