[Résidence internationale Villemanzy]

[Résidence internationale Villemanzy]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0035 03
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
descriptionReportage photographique réalisé à l'occasion de l'inauguration de la résidence internationale Vilemanzy. Adresse : Résidence Villemanzy, 21, montée Saint-Sébastien, Lyon 1er.
historique[Le 6 avril 1987], le conseil d'arrondissement qui s'est [tenu] à la mairie [du 1er arrondissement] comportait, à son ordre du jour, trois dossiers. Parmi lesquels, centre des débats, celui de l'octroi à la société Logirel d'un bail emphytéotique entrant dans le cadre de l'aménagement de la résidence internationale Villemanzy. Une résidence qui sera destinée à l'accueil de chercheurs et d'étudiants. "Le conseil aurait pu être consulté" remarquaient en choeur les élus. Et Jacques Oudot de préciser que, si "pour ce qui est du dossier, il est très utile qu'il y ait une vision internationale de la ville" il n'en reste pas moins que l'on assiste à "une tendance regrettable au retour a la monarchie dans les grandes villes". Marie-Françoise Frobert, maire de l'arrondissement, rappelait qu'elle "avait émis un avis défavorable sur le projet dans la mesure où le quota obligatoire de places de parking qui est observé dans le privé n'était pas respecté dans le public". Une constatation qui a été prise en compte par la mairie centrale. Le projet prévoit en effet une cinquantaine de places de stationnement qui seront aménagées sous la terrasse de l'ex-hôpital Villemanzy. Est prévue également la construction de quatre vingt-huit studios, pour lesquels seront mises en place des installations communes, de onze logements familiaux indépendants de l'opération, d'un jardin belvédère qui sera ouvert sur le quartier et la restructuration en restaurant d'une petite maison située à l angle du terrain. Le dossier fut adopté - après discussion, on l'a vu - avec cinq voix pour, quatre contre et un refus de prendre part au vote. Source : "Villemanzy au coeur des débats" in Lyon Figaro, 8 avril 1987.
historique"Ca a bien changé... ils ont tout déblayé sur le devant. Qu'est ce que c'est maintenant ?". Montée Saint-Sébastien, deux vieux Croix-Roussiens regardent, perplexes, la nouvelle Résidence internationale de Lyon, flambant neuve. Hôpital militaire jusqu'en 1981, date à laquelle la ville décide de l'acquérir, l'ancien couvent des Colinettes construit au XVIIIe siècle est officiellement devenu, depuis le 24 septembre 1990, le "Cercle international Villemanzy". Autrement dit, un centre d'hébergement pour chercheurs et universitaires étrangers. Une idée de l'adjoint délégué aux Universités et à l'Enseignement. C'est en effet en décembre 1983, lors d'un colloque sur les relations ville/organismes universitaires et de recherches que Jean-Michel Dubernard, déjà adjoint chargé des Universités, jette les dés en abordant l'épineuse question de l'hébergement à Lyon des chercheurs et autres collaborateurs étrangers. Et Jacques Moulinier, adjoint à l'Urbanisme de Francisque Collomb, de répondre alors à la problématique posée. En mettant en forme l'ossature d'un projet fondé sur les résultats d'une enquête qu'effectue la ville en septembre 1984 auprès des chaires, afin de situer la nature réelle des besoins en matière d'hébergement. Sans usage depuis son acquisition et par sa situation en coeur de ville, à proximité notamment des transports en commun, mais surtout à deux pas de la future cité internationale de Lyon, l'ancien hôpital Villemanzy se révèle être le site tout indiqué pour accueillir les invités de la ville, du département, de la Région, des trois universités, des HCL... Et contribuer, qui plus est, au rayonnement international de Lyon. Les premiers travaux d'aménagement débutent en octobre 1988. Inaugurés, le 24 septembre 1990, par les principaux financeurs (ville, Etat, Conseils régional et général), mais avec plusieurs mois de retard (certains accusent la négligence des différents exécutants), les locaux rénovés de l'ancien bâtiment militaire se sont transformés en salles de réunions et de conférences. Et en logements (on en compte quatre-vingt-cinq) équipés pour certains d'une mezzanine. Du studios au P2, en passant par le duplex et la chambre d'hôte, chaque appartement comporte sa kitchenette-placard, une salle de bain, des toilettes... Côté tarif, la nuit, pour un séjour allant de un à quatorze jours revient à 175 francs. Les parties communes de la résidence sont, quant à elles, relativement austères. Sans fioritures, les couloirs, de couleur pastel, sont reliés par des passerelles desservant les différents logements. Le tout peut paraître parfois glacial et inachevé. Outre la résidence, qui domine la ville du haut de la montée Saint-Sébastien - bénéficiant ainsi d'une vue exceptionnelle sur Lyon - le cercle Villemanzy est doté d'un parking souterrain d'une capacité de soixante-quatre places. Dans la suite des aménagements - dont le coût total se monte à 34, 5 millions de francs - sont d'ores et déjà programmés un jardin, sis sur le belvédère, "imaginé et conçu par le service des espaces verts de la ville". Non encore réalisé, le restaurant, situé sur le belvédère, devrait être de type "bouchon". Concédé par la municipalité à un traiteur (avec un bail commercial), il ouvrira probablement ses portes en 1991. Source : "85 chambres en ville" / S.M. in Lyon Figaro, 25 septembre 1990, p.8.
note à l'exemplaireNégatif(s) sous la cote : FIGRP02688.

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