[Restauration de la Maison de Lorette]

[Restauration de la Maison de Lorette]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon
technique1 photographie numérique : couleur
descriptionAdresse : Oeuvres Pontificales Missionnaires, 42 bis, montée Saint-Barthélémy, Lyon 5e.
historiqueLa maison de Lorette, où vécut Pauline Jaricot pendant trente ans au XIXe siècle, rouvrira ses portes le 5 mai 2005. Plus de deux ans de travaux pour réhabiliter ce bâtiment dans lequel Pauline Jaricot s'installa et fonda les Filles de Marie en 1831. L'inauguration se fera à l'occasion de l'assemblée annuelle des directeurs nationaux des Oeuvres pontificales missionnaires. Un événement à Lyon puisque ce rassemblement se tient en principe à Rome. Plus de vingt cardinaux, issus des cinq continents, seront présents lors de ce regroupement de portée internationale. Aujourd'hui, les Oeuvres pontificales missionnaires entendent faire de la maison de Pauline Jaricot un lieu de mémoire, de mission et de prière puisque quelques religieuses d'une communauté italienne, Maria Charis, occuperont en permanence les lieux.
historiqueLa Restauration de la maison de Lorette, occupée par Pauline Jaricot au XIXe siècle, entre dans la dernière ligne droite. L'ouverture est prévue au printemps prochain et le jour exact a même été fixé : ce sera le 5 mai, à l'occasion de l'Ascension. "Plus qu'un travail de rénovation, ce chantier s'inscrit dans un programme plus vaste qui comprend notamment la réunion des directeurs nationaux des oeuvres pontificales missionnaires issus des cinq continents. L'événement se tiendra à la même date", annonce le cardinal Barbarin. Un événement d'autant plus important que ce rassemblement se fait traditionnellement à Rome. Début mai, Lyon va donc accueillir plus de vingt cardinaux du monde entier et de très nombreux évêques. Aux cent trente directeurs nationaux des oeuvres pontificales missionnaires (OPM) présents lors de l'inauguration de la maison Lorette, s'ajoutent les descendants de Pauline Jaricot qui représentent plusieurs centaines de personnes. Lyon restera au coeur de la vie religieuse internationale puisque trois mois après, en septembre 2005, la ville accueillera la dix-neuvième rencontre internationale "Hommes et religions" organisée par la communauté Sant'Egidio. Une première en France selon le cardinal Barbarin. La rénovation de la maison de Lorette a commencé en 2003 par des travaux sur les structures pour continuer actuellement [en septembre 2004] par la réhabilitation de l'ensemble des pièces du bâtiment. C'est peu après le début du chantier que la maison a été inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Une démarche qui a permis d'obtenir quelques subventions de l'Etat. Didier Repellin, architecte en chef des Monuments historiques, indique que l'ensemble des rénovations s'est fait dans un souci de conservation des structures et des décorations déjà existantes. Au fil des travaux, les responsables du chantier se sont aperçus que les différents bâtiments portaient chacun la trace d'une architecture propre, depuis une voie romaine située au niveau de la cave jusqu'à des éléments du XIXe siècle visibles en façade. Dès le départ, les ouvriers ont été confrontés à la particularité d'une construction à flanc de colline. "On a passé beaucoup de temps à raccrocher la maison à la colline", précise Didier Repellin. Venaient ensuite les travaux de réhabilitation des pièces. Fenêtres du XVe, plafond du XVIe et décor du XVIIe, les architectes ont déployés un grand nombre de savoir-faire différents. "Certaines pièces représentent de véritables cas d'écoles tellement les décorations ou les structures étaient faites avec une immense maîtrise", déclare Didier Repellin. Au final, il a fallu trouver un équilibre entre un pur travail de restauration historique et les volontés des OPM. Trois objectifs ont motivé la décision de réhabilitation de la maison : en faire un lieu de mémoire, de prière et de mission. Pauline Jaricot y vécut les trente dernières années de sa vie, de 1831 à 1862. Il a été décidé de conserver sa chambre à l'identique. Les visiteurs pourront ainsi découvrir ses conditions de vie mais aussi ses écrits et son oeuvre à l'aide de panneaux indicatifs et d'audioguides. Un lieu de prière également puisqu'une communauté italienne, Maria Charis, assurera une présence permanente par l'intermédiaire de quelques religieuses. Cette communauté a son origine dans le diocèse de Caserta, près de Naples et fonde sa spiritualité sur le charisme de Pauline Jaricot et l'oeuvre de la Propagation de la foi dont elle fut la fondatrice. Enfin, outre un lieu de vie spirituelle, la maison de Lorette sera aussi un lieu de mission et de témoignage des OPM en France et dans le monde. Elle s'inscrira comme une étape pour les pèlerins qui passeront par Lyon. Il s'avère en effet que l'oeuvre et la vie de Pauline Jaricot semblent beaucoup plus connus à l'étranger qu'en France. Le coût des travaux de réhabilitation s'élève à 2.875 millions d'euros. Le financement est assuré pour moitié par des fonds propres provenant d'une dotation des OPM internationales. Le reste étant couvert par des subventions étatiques et municipales ainsi que par des dons. Source : "Vingt cardinaux pour une maison" / Matthieu Riberry in Lyon Figaro, 29 septembre 2004, p.1-3.
note bibliographique"La foi et les malheurs d'une femme" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 29 septembre 2004, p.3.

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