[Conférence de presse du groupe UMP du Conseil général du...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon
technique 1 photographie numérique : couleur
historique Comptant désormais quatorze élus alors que le groupe RPR du conseil général n'en comportait que dix, le groupe UMP qui vient de se créer à l'Assemblée départementale réclame un rééquilibrage au sein de l'exécutif que préside l'UDF Michel Mercier. Sans encore pour l'instant revendiquer la présidence de l'assemblée. Dès le printemps [2002], dans la foulée des élections présidentielle et législatives, le groupe RPR avait changé son appellation en UMP. Le groupe départemental de l'Union pour un mouvement populaire a formalisé sa création en début de semaine, après le congrès fondateur qui s'est tenu au Bourget, et avec de nouvelles recrues. Outre le groupe RPR, siègent à l'UMP que préside Jacques Meyer les deux conseillers généraux nouvellement élus lors des deux partielles d'octobre. Daniel Rendu, qui a emporté le canton socialiste villeurbannais et Lionel Lassagne, qui succède à Christian Philip qui avait lui-même rallié l'UMP en accédant au Palais Bourbon. Jean Flacher, conseiller général DL a comme la plupart des membres de sa famille politique rejoint la nouvelle formation de l'union. Le groupe UMP compte également dans ses rangs l'ancienne UDF Dominique Nachury, un départ durement ressenti dans les rangs de l'UDF. Jacques Meyer espère bien élargir encore les rangs de l'union, à commencer par les deux élus proches de Charles Millon, Bernadette Isaac-Sibille et Denis Broliquier, dont les membres du groupe UMP s'étonnaient presque tous de l'absence, [le 22 novembre 2002], lors de la conférence de presse de présentation. Si tous deux sont dans l'antichambre, et leur présence appuierait sûrement le discours revendiquant une plus grande influence de l'UMP au sein de l'exécutif départemental, leur adhésion n'a pas été entérinée. "Ils doivent s'inscrire, à titre individuel, dans tous les groupes UMP des collectivités dans lesquelles ils siègent", a expliqué Christian Philip, attendant ainsi leur adhésion à la Ville de Lyon et au Grand-Lyon. Denis Broliquier s'étonnant, de son côté, que l'UMP refuse de valider son adhésion parce qu'il ne siégeait pas dans les groupes politiques de l'union, et que le groupe du conseil général attende qu'il soit adhérent de l'UMP. "A titre personnel, je pense que ce type de problème doit trouver sa solution, car un mouvement qui se veut populaire doit rassembler", a déclaré Jacques Meyer. "Chacun doit jouer le jeu de ce rassemblement et de ses règles. On ne peut pas venir à moitié, sinon, cela porterait les germes d'un éclatement", a estimé Christian Philip, représentant le bureau départemental de l'UMP. Désormais numériquement plus important au conseil général, le groupe UMP va donc revendiquer une plus grande place au sein de l'exécutif et dans les représentations du conseil général. Jacques Meyer a annoncé qu'il allait demander l'élargissement de l'exécutif pour le porter comme le permet la loi à quinze vice-présidents, au sein duquel il veut que soit appliquée une règle de trois, en fonction des proportions qu'occupe l'UMP au sein d'une majorité départementale "à laquelle nous appartenons et que nous soutenons". "Quand on appartient à la majorité départementale on la respecte. Nous ne sommes pas obligés de faire du suivisme, nous devons au contraire être un élément moteur", a ajouté Christian Philip, assuré que passé le temps de la constitution du groupe qui entraîne des relations délicates avec Michel Mercier, les choses se normaliseront. Mais l'UMP n'a pas renoncé à être majoritaire au sein de l'assemblée départementale. "Je ne vois pas pourquoi elle ne le serait pas puisqu'elle a vocation à être le grand mouvement de rassemblement de la droite et du centre et je ne vois pas pourquoi le département du Rhône échapperait à cette règle", a déclaré Jacques Meyer. "Toutes les hypothèses sont ouvertes, y compris celle que Michel Mercier vienne à l'UMP. Mais nous n'en sommes pas encore là", a conclu le président du nouveau groupe politique qui siègera pour la première fois dans cette formation lors de la séance publique du 6 décembre [2002]. Source : "L'UMP met la pression sur Michel Mercier" / Frédéric Poignard in Lyon Figaro, 23 novembre 2022, p.2.

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