[Grève du personnel pénitentiaire dans les prisons de Lyon]

[Grève du personnel pénitentiaire dans les prisons de Lyon]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon
technique1 photographie numérique : couleur
historiqueChambéry, Valence, Saint-Etienne, Grenoble, Lyon, Saint-Quentin-Fallavier... La quasi-totalité des centres de détention des régions Rhône-Alpes - Auvergne (vingt sur vingt-deux) ont suivi le mot d'ordre national lancé par le trois principaux syndicats de surveillants de prison (Ufap, FO, CGT qui représentent 86% des surveillants). Seules les petites maisons d'arrêt de Montluçon et de Privas n'ont pas participé au mouvement. En revanche, les deux "centrales" - où sont détenus le condamnés à de longues peines - de Riom et de Moulins, ainsi que le centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie) étaient totalement bloqués, les grévistes ne laissant passer aucun membre de l'administration pénitentiaire. Ainsi, à Moulin et Aiton, où "tout était bouclé en interne", ni ta promenade ni le repas de midi n'ont pu avoir lieu, entraînant une certaine tension au sein des établissements. A Lyon, les manifestants ont laissé passer le personnel de surveillance, réduisant au minimum les autres activités (sport, infirmerie), et interdisant toute extraction, transfert ou mise sous écrou, en dehors des cas d'urgence médicale. Source : "Chaude journée pour les surveillants de prison" / Sandrine Boucher in Lyon Figaro, 8 juin 2001, p.4.

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