Abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne, Vienne, Isère

Abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne, Vienne, Isère
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P1225 001 00150
technique1 photographie numérique : couleur
descriptionChapiteau.
historiqueL'abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne, classée au titre des monuments historiques depuis le 8 février 1954, est fondée au VIIIe siècle par le duc Ansemond. Les premiers temps de l'abbaye sont mal connus. L'église du monastère devient chapelle du palais des rois de Bourgogne à la fin du IXe siècle. Le monastère adopte la règle bénédictine sans doute à la fin du Xe siècle. Attirant les donations, il devient l'abbaye la plus puissante de la ville, derrière l'Abbaye Saint-Pierre de Vienne. Au XIIIe siècle l'abbé obtient du pape le droit de porter la mitre. Le quartier dans laquelle elle est implantée, appelé la Grande Paroisse joue un rôle particulier dans la ville: d'une part, la population juive y est nombreuse (elle apparaît à ce titre fréquemment dans les archives de l'abbaye), d'autre part, les premières réunions des consuls de la ville se tiennent fréquemment à proximité de l'abbatiale. Les difficultés liées à la guerre de Cent Ans et la concurrence des nouveaux ordres religieux réduisent le dynamisme du couvent qui ne parvient pas à se relever des guerres de Religion. Le nombre de moines se réduit et l'union du monastère avec celui de Saint-Chef en 1774, puis avec celui de Saint-Pierre en 1780, fait cesser la vie monastique sur le site à la veille de la Révolution. L'église abbatiale devient paroissiale et les bâtiments conventuels sont vendus et partiellement démembrés.

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