Chapelle Saint-Vincent, Saint-Laurent d'Agny
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localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0929 001 01638
technique1 photographie numérique : couleur
descriptionMégalithes.
historiqueLe village tire son nom de Dagninus. Cependant, cette dénomination désignait au XIIIe siècle l'ancien hameau de Daignyns (ou Dagnyns), dont la petite église romane de Saint-Vincent (XIe siècle), aujourd'hui une chapelle rurale, fut, en réalité, par son ancienneté, la paroisse mère de Saint-Laurent. Un texte de 1559 nomme encore deux paroisses distinctes : Saint-Laurent et Saint-Vincent d'Aignins. Par la suite, une mauvaise transcription changea d'Agnins en d'Agny ; puis l'ensemble de la localité devint Saint-Laurent d'Agny (Saint-Vincent ayant gardé son titre d'annexe jusqu'à la Révolution). Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Dagny. Saint-Laurent-d'Agny fut très tôt un pays de vignobles, comme le montre le vocable Saint-Vincent donné à la chapelle Saint-Vincent. En contrebas de la commune, la découverte en 2008 de vestiges d'une villa gallo-romaine atteste la présence des Romains vers -30 avec J.-C. Les fouilles archéologiques ont montré que cette villa était une exploitation viticole.
historiqueLa chapelle date dans ses parties les plus anciennes du XIe siècle. Assise sur des blocs de granit, elle est dédiée à Vincent de Saragosse, dit Saint-Vincent, patron des vignerons. Elle est citée dès le IXe siècle. Située sur un ancien lieu de culte primitif, cette chapelle est typique d'un style roman très primitif avec une nef unique voûtée en berceau, rythmée par des arcatures en plein cintre à claveaux bicolores et une abside semi-circulaire en cul de four couverte de pierres plates. On remarquera sur la face Est les multiples pierres noires, peu communes dans la région, ainsi que les deux croix celtiques taillées dans la pierre. À proximité, en contrebas, on trouvera aussi la « Pierre qui guérit ».
