48, cours Franklin-Roosevelt

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0979 005 00349
technique 1 photographie numérique : couleur
description Inscription(s) sur l'image : "Ici vécut de 1930 à 1963 / le docteur Bidon. / Il fonda la Fédération des / Amicales Régimentaires / et d'Anciens Combattants / F.A.R.A.C. / qu'il présida longuement et / fut un ardent animateur de / l'Elite Sportive de son temps" (plaque mémorielle).
historique Plaque mémorielle inaugurée le 3 décembre 1967.
historique Né le 26 octobre 1886 à Saint-Genis-les-Ollières (Rhône), Antoine Marius Alexandre Bidon est le fils de Etienne Alexandre, instituteur et de Marie Etiennette Descottes. Il épouse Marie Andrés Berchet, le 28 février 1920. Dès ses études de médecine à Lyon, Antoine Bidon manifeste sa vocation sportive. Boxe et rugby avant 1914, gymnastique, natation au Cercle des nageurs de Lyon où il doit apprendre à nager à 48 ans au titre de sa rééducation à la suite d'une hémiplégie, athlétisme, cross-country, skiff, barque de sauvetage, tir sportif et surtout, promotion du hand-ball en zone non occupée pendant la Guerre 1939-1945. En 1912, installé à Lyon, comme médecin, le docteur Antoine Bidon organise bénévolement la surveillance et le contrôle médico-sportif. Médecin militaire lors de la Première guerre mondiale, il est blessé trois fois, deux fois gazé et reçoit la croix de guerre avec palme et la croix de chevalier de la Légion d'honneur en août 1918. Les anciens des 6e et 206e régiments d'artillerie de campagne lui donnent le surnom du "bon toubib" et en font le président à vie de leur association. En 1920, Antoine Bidon reprend en main l'union des sociétés d'anciens militaires qui devient la F.A.R.A.C. dont il était encore le président honoraire. Antoine Bidon fut le premier médecin sportif de Lyon. Président de nombreuses fédérations et animateur de plusieurs clubs, médecin habituel des sportifs lyonnais, inspecteur régional de la Jeunesse et des Sports à la Libération. Egalement précurseur de la médecine du troisième âge, qu'il évoque dans "Le vieillissement des athlètes, la longévité sportive" (1952) et dans "Place aux vieux" [BM Lyon, K 139903], écrit avec son fils Etienne Bidon et préfacé par Edouard Herriot. Antoine Bidon décède à l'hôpital militaire Desgenettes à l'âge de 78 ans.
note bibliographique Les plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU].

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