1, quai Fulchiron
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0979 005 00263
technique1 photographie numérique : couleur
descriptionInscription(s) sur l'image : "Ici a vécu / de 1939 à 1963 / François Pallasse, / professeur de lettres classiques. / Il fonda en 1946 / la Renaissance / du Vieux-Lyon. / Il en fut / le 1er président" (plaque mémorielle).
historiqueFrançois Paul Louis Florimond Pallasse nait le 18 septembre 1911 à Lyon (5e), au domicile de ses parents, 4, rue des Prêtres (actuelle rue Monseigneur Lavarenne). Eugène, son père est docteur en médecine. Professeur de lettres classique, il épouse en 1942 à Lyon (6e) Marie Léonie Anne Missel. François Pallasse décède à Lyon (5e), le 11 janvier 1963.
historiqueLe 18 octobre 1946, création par François Pallasse de la Renaissance du Vieux-Lyon, association regroupant les habitants des quartiers Saint-Georges, Saint-Jean et Saint-Paul. L'objectif est de faire connaître et de sauvegarder le patrimoine culturel de la rive droite de la Saône. Tenir propre, animer, faire découvrir. L'association organise, avec le Syndicat d'Initiative, des visites de cours et de traboules et des fêtes de quartier (cycle-cross annuel, par exemple, dans les rues et "montées"). Elle obtient une subvention municipale pour les concierges qui nettoient les immeubles visités ! Un groupe d'artisans, d'artistes et de commerçants se constitue à Saint-Georges autour de la potière Simone Pelosse. La Jeune Chambre Economique crée en 1955 une commission Tourisme qui choisit pour thème le Vieux-Lyon, son intérêt architectural et les possibilités de sa réhabilitation. Elle entre en contact avec la Renaissance du Vieux-Lyon et organise des concours pour les scolaires, des visites et une permanence d'information pour les habitants et les commerçants. Un rapport "Suggestions pour le quartier Saint-Jean" est publié en 1957. Il propose d'associer le quartier aux fêtes du bimillénaire et, pour la première fois, publie un circuit de visite du Vieux-Lyon. Le maire, Louis Pradel, est favorable à ces propositions. L'architecte des Bâtiments de France, sensible à l'intérêt du Vieux-Lyon, est à l'origine du premier arrêté municipal (1960) voté pour la protection du quartier. Le Syndicat d'Initiative s'intéresse de plus en plus au Vieux-Lyon et suggère que tous les acteurs de dynamisation du quartier se regroupent. C'est l'objectif que se fixe Jacgues Chaveyriat, aidé par des animateurs de la Jeune Chambre Economique, en prenant la présidence en 1958 de la modeste association de quartier qu'était encore la Renaissance du Vieux-Lyon.
note bibliographiqueLes plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU].
