Place Charles-Marie-Widor

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0979 005 00166
technique 1 photographie numérique : couleur
description Inscription(s) sur l'image : "A Charles Marie Widor, fondateur de l'école d'orgue / française, 1844-1937. Compo- / siteur illustre, secrétaire / perpétuel de l'Institut. En / cette église Charles François / Widor, 1811-1899, initia son / fils à l'art de l'organiste" (plaque mémorielle).
historique Plaque mémorielle due au graveur lapidaire J.-C. Lamborot et inaugurée le 11 octobre 1959.
historique François Charles Widor, époux de Françoise Elisabeth Peiron, est organiste à l'église Saint-François de Sales à Lyon et habite à l'entresol du no.19 de la rue Sala, lorsque naît Charles Marie Jean Albert, le 21 février 1844. D'abord élève de son père, ce dernier le remplace sur le banc de l'orgue paroissial à onze ans, avant de poursuivre ses études à Bruxelles. En 1860, il revient à Lyon où il est organiste de Saint-François. Vers 1865, il s'installe à Paris et assiste Saint-Saëns à la Madeleine à partir de 1868. En 1870, il est nommé suppléant à l'orgue de Saint-Sulpice. Il ne fut jamais officiellement titularisé à ce poste qu'il tint pendant 64 ans. Charles Marie est nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Paris de 1890 à 1896, succédant à César Franck. Il reprend ensuite la classe de composition musicale et compte parmi ses élèves les organistes Albert Schweitzer et Marcel Dupré, ainsi que Arthur Honegger et Darius Milhaud. Widor réforme en profondeur l'enseignement de l'orgue. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1892. Elu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1910, il en est nommé secrétaire perpétuel en 1914. A l'âge de soixante-seize ans, il épouse en 1920 à Charchigné (Mayenne), Mathilde Marie Anne Elisabeth de Montesquiou Fézensac âgée de trente-six ans. En 1921, il fonde, avec Francis-Louis Casadesus, le Conservatoire américain de Fontainebleau qu'il dirige jusqu'en 1934. Comme virtuose de l'orgue, Widor s'est produit dans vingt-trois pays. Il a fait de nombreuses tournées en Europe (France, Allemagne, Pays-Bas, Portugal, Italie, Suisse et Pologne), sans oublier l'Angleterre et la Russie. Il est souvent invité à inaugurer des instruments de Cavaillé-Coll comme ceux de Notre-Dame de Paris, Saint-Germain-des Prés, Saint-Ouen de Rouen, du Palais du Trocadéro et le nouvel orgue de sa paroisse natale, Saint-François de Lyon. Auteur d'oeuvres de musique de chambre, dont des quintettes avec piano, des trios et des sonates pour violon, il rencontre un certain succès avec un opéra, "Les Pêcbeurs de Saint-Jean", en 1905. Il est toutefois plus connu pour ses compositions de musique orchestrale, notamment son poème symphonique "La Nuit de Walpurgis", sa "Fantaisie pour piano et orchestre" et, surtout, ses dix symphonies pour orgue. Il joue en public jusqu'à l'âge de 90 ans et démissionne de son poste à Saint-Sulpice le 31 décembre 1933. Charles Marie Widor décède à Paris le 12 mars 1937. Charles François Widor, père de Charles Marie est inhumé à l'ancien cimetière de Loyasse.
note bibliographique Les plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU].

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