3, rue Emile-Zola

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0979 005 00127
technique 1 photographie numérique : couleur
description Inscription(s) sur l'image : "Ici naquit / Aimé Vingtrinier / 1812-1903 / écrivain et historien" (plaque mémorielle).
historique Plaque mémorielle inaugurée le 18 octobre 2003 à l'occasion des commémorations du centenaire de la mort d'Aimé Vingtrinier.
historique Marie Emile Aimé Vingtrinier naît le 31 juillet 1812, au domicile de ses parents, 80, rue Saint-Dominique actuelle rue Emile-Zola). A sa naissance, son père est marchand pelletier. La jeunesse d'Aimé Vingtrinier est heureuse. Elle s'écoule dans le château de la Barre, non loin d'Ambérieu. Après avoir terminé ses études au collège de Poncin, il revient à son bien-aimé château où il partage son temps entre la chasse, l'escrime, l'équitation et des études historiques sur le Bugey et la Savoie. Le jeune homme, avec une poétique insouciance, laisse courir sa plume, lorsque la malchance frappe à sa porte. La fortune de M. Vingtrinier est anéantie. Aimé Vingtrinier se fait voyageur de commerce, mais il n'a garde de laisser sommeiller sa muse. A la suite d'un de ces voyages, un savant bibliophile, Jean-Louis-Antoine Coste (1784-1851), conseiller honoraire à la Cour de Lyon, qui possède une collection de livres rares et précieux, propose à Vingtrinier de mettre en ordre ses richesses bibliographiques. Le jeune homme se met à l'oeuvre. Cette situation tranquille où il peut déployer à l'aise son activité prodigieuse et son incroyable facilité de travail, lui permet d'utiliser ses loisirs à la production d'ouvrages nouveaux. La mort de M. Coste en 1851, apporte un changement complet dans l'existence d'Aimé Vingtrinier. Il achète, en 1852, l'imprimerie Boitel et la propriété de la "Revue du Lyonnais" dont il est le collaborateur assidu. L'établissement prospère et ne tarde pas à compter parmi les premiers de Lyon. Quant à la "Revue du Lyonnais", qu'il dirige pendant trente ans, il lui donne une couleur toute lyonnaise, en y insérant, à chaque numéro, la chronique du mois. Il en fait une des plus importantes revues de la province et il n'en suspend la publication, en 1880, au moment de la plus grande prospérité, que pour se livrer entièrement à la direction de la Bibliothèque de Lyon, après la mort du conservateur en chef de ce grand dépôt. On peut croire qu'au milieu d'incessantes préoccupations Aimé Vingtrinier va pendre sa plume au clou de son cabinet d'imprimeur. Il n'en est rien. Après la publication de nombreux ouvrages, Aimé Vingtrinier vend son imprimerie et se plonge plus que jamais dans la poésie et l'archéologie. Mais quoi qu'il écrive, prose ou vers, c'est toujours Lyon, son cher Lyon, qui est l'objet de son culte. Aimé Vingtrinier est notamment membre entre autres de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, de la Société de géographie de Lyon, de la Société française d'archéologie, de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon. Toute sa vie, il effectua des travaux de recherche sur la région, publiant également ceux d'autres chercheurs. Aimé Vingtrinier décède à son domicile du 32, rue Neuve, le 8 avril 1903.
note bibliographique Les plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU]. - Aimé Vingtrinier et son temps : 1812-1903 : biomémoire / Gilbert Gardes, 2003 [BM Lyon, 6900 Z7 VIN].

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