19, rue Bourgelat

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0979 005 00094
technique 1 photographie numérique : couleur
description Inscription(s) sur l'image : "Ici est né / et a vécu 96 ans / Tony Tollet / président de / l'Académie des Sciences / Belles Lettres / et Arts de Lyon / Portraitiste réputé / 1857- 1953" (plaque mémorielle).
historique Jean Jules Antoine Tollet naît le 5 novembre 1857, fils de Claude Marie Joseph, tapissier, et de Pierrette Louise Pidot. Immobilisé par une maladie jusqu'à l'âge de 9 ans, il va apprendre le dessin ce qui va le conduire à entrer plus tard à l'école des Beaux-Arts de Lyon. L'établissement a des professeurs de qualité dont Jean-Baptiste Danguin et Michel Dumas, élève d'Ingres. En 1879, Tollet reçoit le prix de Paris et il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de la capitale, suivant les cours d'Alexandre Cabanel, de Luc-Olivier Merson et d'Albert Meignan. Cette formation lui permet de remporter le 2e prix de Rome en 1886 après que le conseil municipal ait acquis en 1883 la toile intitulée "De la coupe aux lèvres". Il réside dix ans à Paris avant de revenir à Lyon pour s'occuper de sa mère malade. En 1890, il épouse Jeanne Pailleux dont il aura six enfants. En 1903, il est nommé professeur au Petit Collège de Lyon dont il va être également directeur de 1911 à 1920. Ses toiles connaissent le succès mais le 2 février 1909, un nombre important de ses oeuvres de jeunesse est détruit dans un incendie qui ravage son atelier. Tollet se présente comme un peintre académique, très attaché aux valeurs classiques face aux nouveaux courants artistiques. Il va devenir un membre éminent de l'école locale de peinture, cumulant les nominations : académie des sciences, belles lettres et arts de Lyon, membre du bureau diocésain pour la construction, la restauration et la décoration des édifices religieux, présidence de la société lyonnaise des Beaux-arts... Son atelier est un lieu de travail mais aussi d'enseignement où il va former une génération d'artistes. En 1933, il restaure les fresques de l'église Saint-Martin d'Ainay, peintes par son ami Hippolyte Flandrin. Sa toile, "le denier de la veuve", composition de ses débuts, sauvée et reprise après l'incendie de son atelier entre dans la collection du Vatican. Il cesse de peindre en 1942 et décède le 25 janvier 1953.
note bibliographique Les plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU]. - Tony Tollet, 1857-1953 : d'Ingres à Manet / Alain Vollerin, 2008 [BM Lyon, 6900 X9.4 TOL]. - Tony Tollet / Jean Bach-Sisley, 1931 [BM de Lyon, 443646].

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