[Rue Victor Hugo]

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[Rue Victor Hugo]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0793 028 00306
technique 1 photographie positive : diapositive couleur ; 24 x 36 mm
historique Les Bannières de l'exposition "Variations sur un jardin de Venise" de l'artiste Timothy Hennessy furent installées rue Victor-Hugo à l'initiative de l'association "Art et Espace" du 15 avril au 10 mai 1978. Inauguration (avec défilé) : 19 avril 1978.
historique Du 15 avril au 10 mai 1978, trente bannières peintes par l'artiste américain Timothy Hennessy flottent au-dessus de la rue Victor-Hugo. Pour qui, pourquoi ? Pour tout le monde, pour le seul plaisir des yeux. C'est beau comme un jardin enchanté, comme une procession antique. II s'agit là de la première manifestation de la nouvelle association lyonnaise, "Art et Espace", qui a pour but de promouvoir l'Art et l'Industrie par le Commerce : trois domaines qui peuvent mieux cohabiter et s'entr'aider positivement. Certes, l'industrie et le commerce sont déjà bien liés, mais l'art, trop souvent, reste solitaire. Il va devenir ici la forme motrice du trio. Pour l'exécution de ces bannières se sont donc associés : un peintre américain, Hennessy, promu par J.-L. Maubant et aidé par des élèves de l'école des Beaux-Arts de Lyon, une entreprise de soieries lyonnaise, en la personne de Jacques Brochier (Brochier Soieries), une entreprise industrielle, la société Dinalt, qui a imprimé dans ses ateliers les oeuvres du peintre par thermo-impression (technique révolutionnaire d'impression sur tissu qui reproduit exactement une peinture sur papier, une photo, etc... par transfert des colorants à 200°, d'une façon indélébile) et les commerçants de la rue Victor-Hugo, réunis autour d'Alain Bouniol, qui prêtent leur rue et leur soutien à cette exposition. Ces bannières ont donc leur caractère premier d'oeuvres originales, mais aussi l'ampleur, la durabilité (en polyester ; elles sont exposées sans danger aux intempéries) que seule la technique de l'industrie peut leur apporter. Tandem fertile pour l'artiste, qui peut se déployer à la mesure d'une rue entière, et pour l'industriel qui respire un souffle nouveau, et voit s'ouvrir de nouvelles possibilités d'expansion.

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