Buste d'Antonin Perrin (1850-1918)

Buste d'Antonin Perrin (1850-1918)
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0910 001 00088
technique1 photographie numérique : couleur
descriptionSigné : "L. Vachez sculp. à Villeurbanne". Inscription(s) sur l'image : "A / Antonin / Perrin / ses amis" (sur le socle).
historiqueNé le 2 février 1850 à Cessieu (Isère), issu d'une famille modeste, Antonin Perrin commence à travailler dès l'âge de 15 ans. En 1870, soutien de famille et dispensé du service militaire, il souscrit cependant un engagement volontaire, à l'appel de Gambetta, au 1er régiment de tirailleurs algériens. Revenu à la vie civile, il devient chef d'industrie et s'installe durablement dans cette commune de Villeurbanne qu'il ne devra plus quitter. En 1902, il fonde, avec l'aide de quelques associés, la société des Tanneries Lyonnaises qui ne tarde pas à s'affirmer comme l'une des plus puissantes de France. C'est à ce titre qu'il devient le président du syndicat de l'industrie des cuirs et peaux, puis le président de l'Union des chambres syndicales lyonnaises (5 mai 1899), et qu'il siège, depuis son origine, au comité d'organisation de la Foire de Lyon (1916). Conseiller municipal de Villeurbanne pendant vingt-quatre ans, dès mai 1884, six fois réélu, Antonin Perrin joua un rôle important dans la politique républicaine de Villeurbanne mais ne se représente pas devant le corps électoral en 1908, tout en continuant cependant son action politique. Durant cette longue magistrature, il contribue notamment, par ses dons et ses démarches, à la création de l'hôpital-hospice de Villeurbanne auquel il apporte sa collaboration financière. Aussi, il assure successivement, depuis 1901, les fonctions de secrétaire, de vice-président puis de président de la Société d'assistance et de patronage pour les sourds-muets et les aveugles du département du Rhône et des départements voisins, association fondée en 1872 par le docteur Jacques Hugentobler (1844-1923). Dans ce cadre, il fait don d'un terrain de trois hectares situé à l'angle de la rue de la Rize. Un bâtiment y est édifié et inauguré le 9 juin 1912. Il abrite pendant les années de la Première Guerre mondiale les locaux de l'école Gallieni pour aveugles et mutilés. En 2015, l'école Gallieni existe toujours et conserve sa spécialisation d'origine, elle continue à former des vanniers, rempailleurs de chaises et canneurs. Depuis 1979, elle possède en outre une section d'apprentissage pour standardistes téléphoniques aveugles. Antonin Perrin fut l'une des personnalités les plus en vue du monde industriel lyonnais. Décédé le 7 février 1918 à Villeurbanne (Rhône), il est inhumé dans la commune qui le vit prospérer. La municipalité de Villeurbanne a attribué son nom à l'une des rues de la cité (délibération du 12 décembre 1924) et celle de Lyon à l'une de ses places (délibération du 13 mai 1928).
historiqueElevé par souscription, le buste d'Antonin Perrin fut installé le 6 février 1919 au cimetière de Cusset (Villeurbanne), à l'issue du service anniversaire de sa mort.
note à l'exemplaireNom original du fichier : IMG 5160.
note bibliographiqueEtat civil : Registre des décès de Villeurbanne, 1918, acte no. 95. [En ligne] : http://archives.rhone.fr/ark:/28729/a0113255837571X19bd/1/13 (consulté le 18-08-2015). - Léonore (LH/2111/14). [En ligne] : http://www.culture.gouv.fr/LH/LH178/PG/FRDAFAN83_OL2111014V001.htm (consulté le 18-08-2015). - A Antonin Perrin, ses amis, 1918, portr. [BM Lyon, 424274]. - "Antonin Perrin (1850-1919)" in Le Tout Lyon, février 1919, p.3-4, portr. - Villeurbanne, 27ème ville de France : histoire des rues, histoire des noms / Bruno Permezel, 1994, p.195 [BM Lyon, 69 Z VIL].

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