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Collecte en faveur de l'Oeuvre du Grand Air pour (...)

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    Pour la préface de son ouvrage « Santé par le grand air, les oeuvres du grand air : colonies de vacances, les enfants à la montagne, fermes, infirmeries, syndicats ouvriers et cures d'air » paru en 1906, le docteur Adolphe Bonnard a choisi [...]

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    Pour la préface de son ouvrage « Santé par le grand air, les oeuvres du grand air : colonies de vacances, les enfants à la montagne, fermes, infirmeries, syndicats ouvriers et cures d'air » paru en 1906, le docteur Adolphe Bonnard a choisi l’orientaliste et explorateur Gabriel Bonvalot. Il ne fallait pas moins, semble-t-il, que la figure d’un aventurier ayant parcouru l’Asie centrale et orientale, du Caucase aux Indes, en passant par le Pamir, la Russie, le Turkestan chinois, le Tibet, et la Chine pour légitimer la nécessité d’accorder à tous la possibilité de connaître les joies des activités de plein air. Ce besoin a cru de pair avec l’émergence et l’essor de la Révolution industrielle tout au long du XIXe siècle, où des populations naguère rurales ont convergé vers les villes, attirées par la croissance des activités industrielles et la promesse d’une vie meilleure. Selon Bonvalot « L'extension de l'industrie a causé l'entassement des êtres humains, et […] ils ont fini par mener une vie artificielle, contraire à toutes les lois de l'hygiène, et même ils se sont privés de l'air respirable. Les civilisés ont prétendu pouvoir se passer de la nature et adapter leurs corps et leurs cervelles aux exigences d'un surmenage déraisonnable. Les habitants des villes dont les ressources sont suffisantes, réparent les brèches qu'ils font à leur santé, en consacrant chaque année quelques mois à un séjour à la campagne. […] Les travailleurs, les employés, pour qui les vacances sont denrée rare, sont condamnés à passer les chauds étés dans les villes, où leurs enfants s'anémient et s'étiolent. Il importait de venir en aide aux déshérités de la fortune ». Ce constat, toujours d’actualité quelques cent dix années plus tard, faisait déjà l’objet en 1896 d’une mobilisation caritative dont cette affiche dessinée par le peintre belge Henri Meunier se fait l’écho.

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    Collecte en faveur de l'Oeuvre du Grand Air pour les petits par Meunier, Henri Georges Jean Isidore, 1873-1922
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffP0113)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

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