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Plongée dans une indolente rêverie, cherchant l'inspiration préludant à l'acte créatif, cette jeune femme à la chevelure flamboyante incarne une allégorie des Arts, reconnaissable à la plume et au pinceau qu'elle tient dans [...]
Plongée dans une indolente rêverie, cherchant l'inspiration préludant à l'acte créatif, cette jeune femme à la chevelure flamboyante incarne une allégorie des Arts, reconnaissable à la plume et au pinceau qu'elle tient dans sa main gauche. Le ruban blanc ceignant sa tête semble par ailleurs vouloir se diriger vers sa main pour donner vie aux instruments de création. La longue chevelure à boucles d'or trahit à elle seule l'identité de l'auteur de cette superbe lithographie, tant est reconnaissable le style de Mucha, fidèle aux volutes typiquement Art nouveau. La langueur du visage, la nonchalance de la pose et le sein droit dénudé confèrent à l'oeuvre une remarquable sensualité, appréciée du directeur de la revue La Plume, organisatrice du Salon des Cent pour lequel l'artiste tchèque réalisa l'affiche. Léon Deschamps raconte ainsi la découverte de l'oeuvre dans l'atelier du peintre : "Dans un coin de l'atelier, une feuille de croquis avait attiré notre regard : la tête penchée, appuyée nonchalamment sur sa main, une femme demi-nue s'esquissait, la tête auréolée de cheveux d'or retombant en arabesques [...] Comment, cette merveille était pour nous ! Devant notre admiration qu'il prenait pour de la réserve, Mucha voulait s'excuser de certains détails, expliquer que tout serait mis au point à la reproduction... - Au contraire, réalisez cette oeuvre telle qu'elle est, vous aurez produit le chef-d'oeuvre de l'affiche décorative illustrée !" Le succès public fut également au rendez-vous, avec six à sept mille affiches vendues à sa sortie.
Salon des Cent
par Mucha, Alphonse, 1860-1939
Bibliothèque municipale de Lyon
(AffP0013)
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