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A l’instar de François Joseph Paul de Grasse, officier de la marine royale française et comme lui héros de la guerre d’indépendance américaine, Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur de Rochambeau (1725-1807), maréchal de France, a vu son [...]
A l’instar de François Joseph Paul de Grasse, officier de la marine royale française et comme lui héros de la guerre d’indépendance américaine, Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur de Rochambeau (1725-1807), maréchal de France, a vu son patronyme honorer plusieurs navires des marines de guerre ou marchandes françaises et américaines. Armé par la Compagnie générale Transatlantique, le paquebot à classe unique Rochambeau est lancé en 1911 pour desservir, aux côtés du Chicago et du Niagara, la prestigieuse "French Line" reliant Le Havre à New York. A l'image du Chicago dont il est une version agrandie, le Rochambeau, doté d'une vitesse moyenne peu élevée, cherche à capter une clientèle moins aisée que celle voyageant sur les palaces flottants comme le France, lancé en 1912 et rapidement surnommé le "Versaille des mers". Il s'adresse en particulier aux migrants souhaitant tenter l'aventure américaine avant que les quotas migratoires mis en place par les États-Unis après-guerre ne viennent freiner ce marché florissant. Au moment de son lancement, le président de la compagnie Jules Charles-Roux le qualifie ainsi de "paquebot démocratique, le paquebot du progrès". La mention "Service supplémentaire à marche accélérée" fait référence à ses quatre hélices lui permettant malgré tout de filer à 17,5 nœuds. Armé de canons à l’avant et à l’arrière pour se défendre contre les U-boote allemands pendant la Première Guerre mondiale, il n’échappe à un torpillage en 1917 que par l’entremise d’une manœuvre réussie de son commandant. Le Rochambeau finit sa carrière en 1934, démantelé à Dunkerque.
L’affiche est de la main d’Albert Sébille (1874-1953), nommé peintre de la Marine en 1907. Comme tous les artistes appartenant à ce corps prestigieux, il accompagne sa signature d’une petite ancre de marine, signe de reconnaissance et de prestige. D’une facture très classique, l’affiche présente une conventionnelle vue de trois-quart du navire fendant les flots, accompagnée d’un encadrement à l’iconographie toute maritime, décoré d’algues et d’hippocampes. Albert Sébille travaillera comme peintre, lithographe et conseiller pour la "Transat". "Sa parfaite connaissance de la mer et des navires de toutes les époques, son érudition, sa profonde conscience artistique, font de lui un des plus complets illustrateurs maritimes que nous ayons eus" écrira à son propos le peintre Gustave Alaux.
A l’instar de François Joseph Paul de Grasse, officier de la marine royale française et comme lui héros de la guerre d’indépendance américaine, Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur de Rochambeau (1725-1807), maréchal de France, a vu son patronyme honorer plusieurs navires des marines de guerre ou marchandes françaises et américaines. Armé par la Compagnie générale Transatlantique, le paquebot à classe unique Rochambeau est lancé en 1911 pour desservir, aux côtés du Chicago et du Niagara, la prestigieuse "French Line" reliant Le Havre à New York. A l'image du Chicago dont il est une version agrandie, le Rochambeau, doté d'une vitesse moyenne peu élevée, cherche à capter une clientèle moins aisée que celle voyageant sur les palaces flottants comme le France, lancé en 1912 et rapidement surnommé le "Versaille des mers". Il s'adresse en particulier aux migrants souhaitant tenter l'aventure américaine avant que les quotas migratoires mis en place par les États-Unis après-guerre ne viennent freiner ce marché florissant. Au moment de son lancement, le président de la compagnie Jules Charles-Roux le qualifie ainsi de "paquebot démocratique, le paquebot du progrès". La mention "Service supplémentaire à marche accélérée" fait référence à ses quatre hélices lui permettant malgré tout de filer à 17,5 nœuds. Armé de canons à l’avant et à l’arrière pour se défendre contre les U-boote allemands pendant la Première Guerre mondiale, il n’échappe à un torpillage en 1917 que par l’entremise d’une manœuvre réussie de son commandant. Le Rochambeau finit sa carrière en 1934, démantelé à Dunkerque.
L’affiche est de la main d’Albert Sébille (1874-1953), nommé peintre de la Marine en 1907. Comme tous les artistes appartenant à ce corps prestigieux, il accompagne sa signature d’une petite ancre de marine, signe de reconnaissance et de prestige. D’une facture très classique, l’affiche présente une conventionnelle vue de trois-quart du navire fendant les flots, accompagnée d’un encadrement à l’iconographie toute maritime, décoré d’algues et d’hippocampes. Albert Sébille travaillera comme peintre, lithographe et conseiller pour la "Transat". "Sa parfaite connaissance de la mer et des navires de toutes les époques, son érudition, sa profonde conscience artistique, font de lui un des plus complets illustrateurs maritimes que nous ayons eus" écrira à son propos le peintre Gustave Alaux.
SS Rochambeau-Chicago-Niagara
par Sébille, Albert, 1874-1953
Bibliothèque municipale de Lyon
(AffM0595)
Restreint,
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