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[Soldat, la Patrie compte sur toi…]

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    Humaniste et antimilitariste engageant son art en faveur des faibles, Steinlen est âgé de cinquante-cinq ans lorsque survient la Première Guerre mondiale. Bien que pacifiste, il adopte la vision de Poincaré autour de l’Union sacrée. Il met alors son [...]

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    Humaniste et antimilitariste engageant son art en faveur des faibles, Steinlen est âgé de cinquante-cinq ans lorsque survient la Première Guerre mondiale. Bien que pacifiste, il adopte la vision de Poincaré autour de l’Union sacrée. Il met alors son crayon au service de son pays d’adoption, la France, en gardant dans son œuvre de guerre une très forte dimension humaine. S’ensuivent des lithographies et eaux-fortes dénonçant les violences exercées sur les populations déplacées et meurtries. L’aide aux blessés, mutilés, réfugiés et familles dispersées sont autant de thèmes abordés par Steinlen. Il n’oublie pas les soldats, « ouvriers » de la démocratie jetés dans une guerre considérée comme imposée par le militarisme et l’impérialisme allemand. Resté foncièrement humaniste, il s’attarde sur la vie des civils et des soldats à « l’arrière ». Au fur et à mesure de l’avancée du conflit, il témoigne de ses désillusions et de son empathie envers ceux qui souffrent, comme dans cette lettre écrite à sa sœur Henriette en 1916 : « Nous voici passés en 1916 […] c’est toujours l’hiver humide et gris et toujours le sentiment que des millions d’hommes souffrent et meurent de la faute de quelques-uns, d’un petit nombre d’individus qui font marcher les troupeaux […] cela d’un côté comme de l’autre […] ce que je sais, c’est que je n’avale un morceau, ni n’entre dans mon lit sans remords en pensant que des milliers d’êtres tous semblables à moi n’ont ni lit, ni toit, ni pain et crèvent comme des misérables bêtes dans la neige et la boue […] » Cette même année 1916, il dessine une affiche à l’attention des permissionnaires, les mettant en garde contre les séductions de l’arrière et notamment les dangers de la prostitution. Il existe de cette lithographie une étude au crayon noir portant l’annotation « La Syphilis ». L’allusion aux maladies vénériennes, et à la principale d’entre elles utilise ici l’image de la prostituée et de la tête de mort, motifs rares dans les eaux-fortes et lithographies consacrées par l’artiste aux permissionnaires. Steinlen préférait mettre en avant une image plus positive de la femme aimante ou bienfaitrice, représentée en mère, épouse ou infirmière.

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    [Soldat, la Patrie compte sur toi…] par Steinlen, Théophile Alexandre, 1859-1923
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffM0561)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

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