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Join the tanks

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    Utilisés pour la première fois par les Anglais le 15 septembre 1916 à Flers, au cours de la bataille de la Somme, les chars d’assaut provoquent un début de panique dans les lignes allemandes. Les quarante-neuf mastodontes à chenilles au blindage impressionnant ne donnent pourtant pas les [...]

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    Utilisés pour la première fois par les Anglais le 15 septembre 1916 à Flers, au cours de la bataille de la Somme, les chars d’assaut provoquent un début de panique dans les lignes allemandes. Les quarante-neuf mastodontes à chenilles au blindage impressionnant ne donnent pourtant pas les résultats escomptés. Trop lents, trop vulnérables et pas assez nombreux, ils sont détruits un à un par l’artillerie ennemie. Mais l’innovation a marqué les esprits et les forces allemandes s’adaptent en élargissant les tranchées et en mettant au point la balle K, nouveau projectile à noyau d’acier permettant de percer les blindages. Le principe du char d’assaut est de transposer sur un théâtre d’opération terrestre le concept maritime du cuirassé. Le "blockhaus sur chenilles" doit pouvoir, tout en conservant une puissance de feu intéressante, écraser les réseaux de fils barbelés, franchir les tranchées et frayer un passage à l’infanterie profitant des brèches ouvertes dans les lignes ennemies. La finalité est de rendre sa mobilité à un front enlisé dans les tranchées depuis l’automne 1914 et de reconquérir les territoires occupés. Les Etats-Unis, entrés en guerre au côté des puissances de l’Entente en 1917, développent également cette nouvelle cavalerie blindée. Cette affiche de recrutement n’hésite pas à recourir à l’humour, fait assez répandu dans la production d’affiches de guerre américaines, pour promouvoir la nouvelle arme. Un chat coiffé de l’emblématique chapeau des "Sammies", surnom des soldats américains, est juché sur un char d’assaut. Très énervé si l’on en juge par son aspect effarouché, son dos rond et les griffures apparaissant sur le blindage, il promet de se montrer inamical envers l’ennemi, comme le souligne la légende "Treat ‘em rough" (Soyez durs avec eux !). Le char est de type britannique, modèle Mark, utilisé par l’armée américaine au même titre que certains chars français. Quant à l’appellation de "tank", elle provient d’une volonté britannique de dissimuler jusqu’au bout le secret de la future nouveauté, donnant à penser que les plaques de blindage utilisées étaient destinées à la construction de réservoirs ("tanks") de carburant.

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    Join the tanks par Clark, Sgt. Henry E., 18..-19..
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffM0268)

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