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Emprunt national

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    Connu pour son culte de l’offensive, application directe de son enseignement à l’Ecole de Guerre - son mot lors de la première bataille de la Marne en septembre 1914 est resté célèbre : « Mon centre cède, ma droite recule. [...]

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    Connu pour son culte de l’offensive, application directe de son enseignement à l’Ecole de Guerre - son mot lors de la première bataille de la Marne en septembre 1914 est resté célèbre : « Mon centre cède, ma droite recule. Situation excellente, j'attaque. » - le général Ferdinand Foch connaît une ascension continue tout au long du premier conflit mondial. Malgré quelques revers, notamment après la sanglante bataille de la Somme, il est nommé commandant en chef des forces alliées sur le front occidental en mars 1918. En août 1918, il est élevé à la dignité de maréchal de France et constitue la figure militaire française la plus en vue des derniers mois de la guerre. Représentée ici jumelles à la main, redressée dans une pose altière, la silhouette de Foch contraste avec celles des poilus marchant au combat, le dos courbé sous le paquetage. Dans cette représentation convenue du chef de guerre en stratège menant ses hommes au triomphe au milieu des trous d’obus, le généralissime s’adresse directement au spectateur, en lui demandant son aide pour le 4e et dernier emprunt de guerre, celui « de la Libération ». Lancé en octobre 1918, dans les dernières semaines de la guerre alors que la défaite de l’Allemagne est désormais inéluctable, il fait comme les précédentes souscriptions l’objet de plusieurs affiches de promotion. Le caricaturiste Sem, dont on reconnaît le trait habituellement satirique et humoristique, notamment dans la représentation des godillots des soldats, insiste sur le dernier effort offensif comme financier à mener pour obtenir enfin la victoire. Quelques semaines plus tard, Foch connaîtra tous les honneurs, y compris celui de représenter la France lors de la signature de l’armistice en novembre 1918. Fait maréchal du Royaume-Uni et de Pologne, il est également élu à l’Académie des Sciences et à l’Académie française. Malgré une vision très hostile à l’égard de l’Allemagne, il reste cependant lucide sur les faiblesses du Traité de Versailles, contenant en germes les causes de la Seconde Guerre mondiale. Winston Churchill, autre voix dénonçant un traité écrasant trop lourdement l’Allemagne sous les réparations financières, rapporte ainsi dans ses Mémoires de Guerre les propos prémonitoires du vieux chef de guerre français : « Ce n'est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans. »

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    Emprunt national par Sem, 1863-1934
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffM0238)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

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