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L'hiver en Algérie

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    Après la conquête française de 1830 et les sanglantes campagnes dites "de pacification" des années suivantes, l’Algérie fait l’objet d’une volonté affirmée de mise en valeur touristique à partir des [...]

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    Après la conquête française de 1830 et les sanglantes campagnes dites "de pacification" des années suivantes, l’Algérie fait l’objet d’une volonté affirmée de mise en valeur touristique à partir des années 1870-1880. Une industrie du séjour hivernal se met en place, tournée vers une clientèle très aisée, fréquentant déjà la Côte d’Azur, la Riviera italienne ou l’Égypte, destinations très prisées à la fin du XIXe siècle. Il s’agit de faire de la récente colonie une destination hivernale permettant aux Français et autres européens de fuir les rigueurs de la saison.

    La Compagnie générale transatlantique crée la première des billets circulaires, offrant aux voyageurs un parcours en boucle où train, bateau, autres moyens de transport et hôtels peuvent être retenus à l’avance dans une seule formule. Une très riche production d’affiches lithographiées accompagne cet essor commercial, souvent à l’initiative des compagnies maritimes. L’évocation d’une Algérie "orientalisée" fait appel à une illustration stéréotypée, gravitant essentiellement autour de l’image de la ville arabe et de la figure de l’indigène, revêtu d’habits traditionnels. Le pittoresque est délibérément recherché et doit séduire le client potentiel d’un séjour dans la colonie. Rien n’évoque, a contrario, la condition sociale et économique des populations autochtones, qualifiées d’"indigènes" et placées de fait au bas d’une échelle sociale aussi hiérarchisée que clivée.

    Cette belle affiche d’Édouard Herzig n’échappe pas à la règle, invitant à la langueur d’un soir sur ce que l’on devine être les hauteurs de la casbah algéroise. Tout semble y figurer, des belles jeunes femmes en costume traditionnel jusqu’aux palmiers en passant par le plateau de fruits et le tapis mauresque. Le vocabulaire iconographique employé n’oublie pas l’arc outrepassé et les arabesques si caractéristiques, jusque dans le lettrage du titre imitant la calligraphie arabe. Seuls les rinceaux des encadrements en bas de l’affiche trahissent une influence Art nouveau.

    Comme beaucoup de ses semblables orientalistes, le peintre Édouard Herzig éprouvait une fascination pour l’Algérie, pour laquelle il s’était embarqué à l’âge de 23 ans avant d’y suivre les cours de l’École des Beaux-Arts d’Alger. L'ensemble de son oeuvre est restée profondément marquée par sa terre d'adoption.

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    L'hiver en Algérie par Herzig, Edouard, 1860-1926
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffG0028)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

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