retour à la page précédente

Exposition russe

Exposition russe

Ajout à votre bibliothèque

Pour pouvoir ajouter ce document à votre bibliothèque numérique, vous devez avoir un compte numelyo.

Créez ou connectez-vous à votre compte

L'inscription est gratuite et vos données personnelles ne seront en aucun cas communiquées à des tiers ou utilisées à des fins commerciales.


Fermer

Téléchargement

Nous vous proposons de télécharger :

  • Télécharger le document
  • Fermer

    Partager


    Lien permanent vers cette page

    Partagez cette page sur les réseaux sociaux



    Fermer

    Contactez-nous



    Fermer

    aidez-nous à décrire ce document !

    Si vous pouvez nous apporter des précisions concernant une date, un lieu, les circonstances ou les personnes représentées, indiquez-les dans ce formulaire.

    N'hésitez pas à nous laisser votre nom et e-mail, ils ne seront pas rendus publics.

    Merci !



    Fermer

    Poser une question

    Si vous le souhaitez, vous pouvez poser une question relative à ce document aux bibliothécaires.

    Le service du "Guichet du Savoir" est chargé d'y répondre en moins de 72 heures.

    Rendez-vous sur www.guichetdusavoir.org pour poser votre question.

    Fermer

    La thématique slave de cette affiche de Caran d’Ache ne doit rien au hasard. L’artiste, né à Moscou en 1858, était de nationalité russe avant d’obtenir la citoyenneté française à sa majorité. Un de ses [...]

    [+]

    La thématique slave de cette affiche de Caran d’Ache ne doit rien au hasard. L’artiste, né à Moscou en 1858, était de nationalité russe avant d’obtenir la citoyenneté française à sa majorité. Un de ses grand-pères, français, avait combattu dans les armées napoléoniennes et était resté en Russie en qualité de maître d'armes à la cour du Tsar. Son petit-fils, né Emmanuel Poiré, bénéficie donc de la double culture et prend pour nom d’artiste Caran d’Ache, pseudonyme directement issu du russe karandach signifiant « crayon ». De fait, son « crayon » mordant s’illustre dans la caricature et le dessin humoristique, pour diverses revues comme Le Tout-Paris ou L’Assiette au beurre. Il puise dans la geste familiale et s’illustre dans L’Epopée, théâtre d’ombres chinoises napoléoniennes réalisé pour le cabaret Le Chat noir. Violemment antidreyfusard, il fonde avec son ami Jean-Louis Forain la revue satirique Psst… ! et donne au Figaro l’une des caricatures les plus célèbres de l’affaire Dreyfus, Un dîner en famille. Pour cette lithographie réalisée pour l’exposition russe de 1895, Caran d’Ache convoque tout à la fois son affection pour son pays d’origine et son goût pour les uniformes, qu'enfant pétri de culture militaire, il dessinait dans des albums. Elle est saluée par la critique, dans un domaine où il s’est assez peu engagé, celui de l’affiche, comme le rappelle le collectionneur Ernest Maindron : « sa dernière œuvre est sûrement la meilleure, il l’a composée pour l’Exposition russe du Champ de Mars. Elle représente un cosaque solidement campé sur un cheval d’un dessin irréprochable ; dans le fond s’enlèvent en silhouettes noires, des cavaliers dont la masse se perd dans le lointain. Le jour où M. Caran d’Ache abordera résolument le grand placard illustré, il y sera remarquable. »

    réduire

    Exposition russe par Caran d'Ache, 1858-1909
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffG0018)

    Droit d'utilisation : Domaine public, Licence Ouverte-Open Licence

    Retour