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    Pourtant membre de la Triple Alliance au côté de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie, l’Italie proclame sa neutralité à l’été 1914, au moment où éclate la Première Guerre mondiale. L’opinion publique étant traditionnellement hostile à l’Autriche et le gouvernement souhaitant s’allier au camp [...]

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    Pourtant membre de la Triple Alliance au côté de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie, l’Italie proclame sa neutralité à l’été 1914, au moment où éclate la Première Guerre mondiale. L’opinion publique étant traditionnellement hostile à l’Autriche et le gouvernement souhaitant s’allier au camp lui offrant les meilleurs bénéfices, le pays prend le parti de la France, de l’Angleterre et de la Russie et déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie en mai 1915. L’Italie espère ainsi acquérir des territoires appartenant à l’empire austro-hongrois. Cette affiche d'emprunt de guerre, où l’on voit une immense colonne de soldats italiens montant vers un col, évoque la caractéristique majeure du front, à savoir un terrain montagneux où se succèdent des pics infranchissables, à l’exception du Trentin traversé par plusieurs cols. C’est dans la région de l’Isonzo, plus à l’est, que va se concentrer l’offensive italienne. Malgré sa supériorité numérique, l’armée italienne souffre de pénurie en matière d’artillerie lourde. Exception faite des troupes d’élite représentées par les Bersaglieri et les Alpini, les soldats pâtissent également d’un mauvais entraînement, la plupart étant des conscrits originaires du sud de l'Italie, n’éprouvant aucun attachement pour le reste du pays. Le froid et l’altitude génèrent des conditions de combat extrêmement rudes. Les obus explosant en terrain rocailleux projettent des éclats de roche acérés sur une très large étendue, causant des dégâts plus importants que sur le sol meuble du front français. Onze batailles meurtrières se succèdent dans le secteur de l’Isonzo mais les lourdes pertes italiennes ne permettent cependant pas d’enfoncer la ligne de front qui reste figée pendant deux ans et demi. En lançant une vaste offensive en octobre 1917, les armées allemandes et austro-hongroises infligent une cuisante défaite aux Italiens lors de la bataille de Caporetto. Ce n’est qu’en octobre 1918 que l’armée italienne reprendra l’offensive, l’Autriche-Hongrie étant au bord de l’écroulement.

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    Sottoscrivete par Barchi, 18..-19..
    Bibliothèque municipale de Lyon (AffG0002)

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