[Objet en cristal gravé par Henri Dupuis, Meilleur ouvrier...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0254 04
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 17,5 x 12,5 cm (épr.)
historique Depuis plus de quarante ans, Henri Dupuis grave le cristal, façonne des miroirs. En 1945, Henri Dupuis a quatorze ans. Le jeune adolescent, orphelin de père, est décidément peu attiré par les études. "Un jour, Pierre Broisin, un voisin qui était au fait de la situation, propose à ma mère de me prendre à la miroiterie lyonnaise Dumaine, comme apprenti. C'est ce chef d'atelier qui, le premier, m'a appris les diverses techniques de la petite et de la grande taille, de la décoration au jet de sable et enfin, de l'argenture". Dès lors, entre Pierre Boisin et Henri Dupuis va s'établir une relation privilégiée de maître à élève, empreinte de conseils qu'un père donne à son fils. Les deux compères travaillent en 1956 à la miroiterie Siegel, route de Genas. Et puis c'est la miroiterie d'ameublement Guillot qui embauche Henri Dupuis. Dès lors, l'apprentissage du façonnier était accompli... Il ouvre son premier atelier de miroitier place Voltaire, à Lyon. Les clients, des particuliers, sont satisfaits de son travail et, de plus, apprécient l'homme. "Pour leur faire plaisir, j'ai préparé le concours du Meilleur ouvrier de France que j'ai remporté en 1968. J'ai présenté un coffret en assemblage en queue d'aronde, avec un couvercle en forme de dôme". Le titre en poche lui permet de "monter à Paris" où il travaille avec l'un des plus grands tailleurs de cristal en France, Maitre Joseph Schneider. Source : "De l'autre côté du miroir" / Catherine Guinard in Lyon Figaro, 22 février 1989, p.40.
note bibliographique Photographie reproduite in Lyon Figaro, 22 février 1989, p.40.

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