[3e Biennale de la danse de Lyon (1988). Répétition du...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRPT0740 04
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique La réputation du ballet de Stuttgart ne date pas d'hier. Déjà, au XVIlle siècle, il fut dirigé par un illustre chorégraphe français : Noverre. Qui arrivait du Grand-Théâtre de Lyon. Depuis plusieurs années, le nom d'un autre Français est lié à son existence : Béjart. Dont la troupe allemande présente [le 5 octobre 1988] trois chorégraphies. Sous la direction de Marcia Haydée, le ballet de Stuttgart a accueilli nombre de spectacles conçus par Maurice Béjart ; créations comme "Divine" ou "Opérette", et reprises comme "La Gaité Parisienne", "Le Chant du compagnon errant" ou le légendaire "Boléro". "Opérette", qui date de 1985, ouvre la soirée, narrant l'histoire d'un enfant cherchant vainement à s'intégrer au monde des adultes. Le tout sur des musiques d'Offenbach, Lecoq et Lehar. Avec en solistes Marcia Haydée et Richard Cragun. "Serait-ce la mort ?", chorégraphie de 1982, remplacera ensuite "Le Chant du compagnon errant", initialement prévu. Et la musique de Richard Strauss (celui des "Quatre Derniers lieder"), celle de Gustav Mahler. Mais le temps fort de la soirée sera sans doute la reprise du légendaire et très contesté "Boléro", créé à l'origine en 1961, pour un soliste et un ensemble masculin. Selon sa propre expression, Béjart y associe trois éléments : "La musique, connue de tous, mais cependant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie (d'origine orientale et non espagnole) se répétant inlassablement, symbole de la féminité, souple et impétueuse dans son inéluctable unicité. Un rythme, toujours le même, représentant la virilité, qui rehausse la teneur et l'intensité en consumant l'espace sonore et engloutissant pour finir la mélodie." Dans la mise en scène de Francky Arras, "Boléro" sera dansé alternativement par Marcia Haydée (le 5 octobre) et Richard Cragund (le 6 octobre), entourés par les danseurs de la troupe. Source : "Bolero and Co" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 5 octobre 1988, p.36.

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