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    Promenades lyonnaises du XIXe siècle

    Etienne-Laurent-Jean Mazade, marquis d’Avèze, petite commune du Gard au sud du Vigan, serait-il l’inventeur du concept de balade urbaine ? En 1810, il publie en quatre tomes et quelques 500 pages les Lettres à ma fille sur mes promenades à Lyon.

    Fils d’un ancien avocat-général aux cours souveraines des Aides et comptes de Montpellier, il fit ses études au collège de la Trinité à Lyon et se maria à l’Eglise Saint-Paul. Les Lettres sont adressées à sa fille Bertille, née en 1790, auteure à 16 ans du récit d’une visite à l’ermitage du Mont Cindre, colline qui domine Lyon au nord-ouest, qu’elle fit en compagnie de Pierre-Simon Ballanche, âgé alors de 22 ans. La famille Mazade d’Avèze ne fut pas épargnée par la Révolution, le marquis étant contraint à l’exil, épouse et fille pourvoyant à leur existence en crochetant des gants. Confondu par Péricaud et Breghot du Lut, dans leur Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire, avec un Mazade député de la Convention (Haute-Garonne), Etienne-Laurent-Jean Mazade fut l’objet des violentes attaques de François-Zénon Collombet, auteur d’une Etude sur les historiens du lyonnais.

    Quant à Bertille, la vieille tante susceptible de lui léguer sa fortune s’opposa à son mariage avec Pierre-Simon, simple imprimeur libraire.

    Le marquis d’Avèze n’avait jamais prétendu au titre d’historien, car « forcé par les circonstances malheureuses à passer une partie de [sa] vie à voyager », il n’avait cherché par le récit de ses observations qu’à instruire et amuser sa fille unique et chérie.

    • La première promenade va, longeant la rive droite de la Saône, de Saint-Rambert au Confluent
    • La seconde suit la rive gauche de Caluire à La Mulatière
    • La troisième parcourt la rive droite du Rhône depuis la Poype (Rilleux-la-Pape !) à Perrache
    • La quatrième et dernière explore la rive gauche, Brotteaux et Guillotière

    Leur ton familier, qui avait tant déplu à François-Zénon Collombet, est celui d’un guide soutenant l’intérêt des touristes qu’il accompagne par des anecdotes : sur le monastère des Deux Amants, dont on ne connait qu’une tour bizarre sur la colline de la Duchère, sur le glorieux passé de l’Ecole vétérinaire aujourd’hui Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, sur l’Hospice de l’Antiquaille et l’Hôtel-Dieu, qui abritèrent en leur temps toute la misère humaine.

    De passage au Collège de la Trinité, il salue Antoine-François Delandine, bibliothécaire de la ville de Lyon de 1803 à 1820 et s’enthousiasme pour les luxueux bains du Rhône de M. Reybaud. L’eau du Rhône prise dans son lit, c’est bien connu, a la propriété salutaire de rafraîchir, de fortifier et de guérir une infinité d’infirmités.

    Pour citer cet article

    Référence électronique

    Anne Meyer, Promenades lyonnaises du XIXe siècle, numelyo [en ligne], mis en ligne le 2010-12-15T14:30:31.777Z, consulté le 2024-04-16 22:37:48. URL : https://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_00GOO01001THM0002

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