Histoires d’usines / le projet RESPIRA - numelyo - bibliothèque numérique de Lyon
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    Histoires d’usines / Le projet RESPIRA

    La Bibliothèque municipale de Lyon mène depuis plusieurs années, avec de nombreux partenaires, un travail autour du patrimoine industriel. Elle s’est impliquée de 2014 à 2016 dans un projet de collecte de mémoires sur les territoires de deux usines qui ont récemment disparu, l’usine TASE (Textile Artificiel du Sud-Est) à Vaulx-en-Velin à l’est de Lyon, et l’usine Rhodiaceta, dans le 9e arrondissement de Lyon. Ce projet est baptisé RESPIRA pour « Recueil Et Sauvegarde du Patrimoine Industriel en Rhône-Alpes ».

    Cité de la TASE (Vaulx-en-Velin) : retour de marché. Fonds Vos photos, projet Respira.

    Le projet RESPIRA a consisté à collecter en même temps, lors d’interviews d’anciens travailleurs et témoins, des copies numériques de leurs archives personnelles – de préférence des photographies - et les souvenirs les accompagnant. Le travail des chercheurs a été de recueillir scientifiquement ces matériaux, de les compléter par des études de la presse des années 1970, époque correspondant à la disparition de ces usines. Le travail de la Bibliothèque a été d’élaborer un prototype de conservation et de valorisation de ces matériaux, à moyens constants, donc reproductible. Ce dossier rend compte des premiers résultats de ce projet à l’été 2016.

    Ce dossier rend compte des premiers résultats de ce projet à l’été 2016.

    Genèse du projet

    RESPIRA (Recueil Et Sauvegarde du Patrimoine Industriel en Rhône-Alpes) est la réponse des chercheurs et de la Bibliothèque municipale de Lyon à l’appel à projet 2014 Pratiques interculturelles dans les processus de patrimonialisation. Le soutien du Ministère de la Culture a permis en particulier la retranscription des interviews, l’acquisition de matériel de capture d’images et l’organisation du colloque de clôture du projet le 9 septembre 2016. Agnieszka Smolczewska Tona, maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Claude Bernard Lyon 1, chercheuse au laboratoire ELICO, en a été la coordinatrice scientifique.

    Le contexte de ce projet était celui de la préservation et de la transmission de la mémoire du patrimoine industriel européen, résumé dans le texte suivant, extrait d’une résolution adoptée le 8 mars 2013 par la Commission permanente du Conseil de l'Europe :

    « Le patrimoine industriel européen – dans ses composantes matérielles et immatérielles – constitue un fondement de notre identité commune : il a été façonné au fil de l’Histoire grâce à de fructueux échanges de compétences, de savoir-faire, de technologies et de procédés par-delà les frontières nationales.

    Cependant, le patrimoine industriel est extrêmement vulnérable, la plupart du temps perdu par manque de connaissance, d’information, de reconnaissance ou de protection, mais aussi en raison des changements de conjoncture économique, des difficultés posées par les questions environnementales, ou de la taille et de la complexité écrasantes des éléments à préserver.

    C’est pourquoi il importe de transmettre aux générations futures notre connaissance de ce patrimoine et notre intérêt pour celui-ci, notamment pour ses sites les plus remarquables. »

    Anciennes usines avant démolition. Intérieur de la Friche RVI (Renault-Véhicules-Industriels). Sylviane Blanchoz-Rhône, 2011. Fonds Vos photos. (BML, P0733 001 00045).

    Ancienne manufacture Giron Frères à Saint-Etienne. Pierre Bourdis, 1986. Fonds Lyon Figaro.

    Le patrimoine industriel dont il est question dans ce projet est celui de la région Rhône-Alpes – importante région industrielle dont les différents secteurs industriels (textile, mécanique, chimie, construction électrique, etc.) ont fait pendant des centaines d'années sa prospérité et notoriété. Or, un grand nombre de ces activités, comme la soierie par exemple, ne sont plus perceptibles qu’à travers des traces matérielles encore présentes dans le paysage urbain (anciens bâtiments, usines, halles, friches industrielles, etc.). A ce sujet, la ville de Lyon se distingue par un paradoxe (le « paradoxe patrimonial lyonnais »), qui naît d’une part, de la présence d’un patrimoine industriel d’une richesse et qualité exceptionnelles et d’autre part, d’un déficit de reconnaissance qui « s’est traduit pendant longtemps par un désintérêt, appuyé par une longue tradition d’éradication des traces et vestiges du passé industriel » [note] accentuée dans les années 1950-1970 et avec une prise de conscience tardive, dans les années 1980, « qui voient naître les premières opérations de récupération de patrimoine industriel dans la région ».

    Démolition de l’usine Rhodiaceta à Lyon-Vaise. 1987. Fonds vos photos, projet RESPIRA (BML, P0900 008 00015).

    Démolition des cheminées de l'usine Brown, Boveri et Cie. Noël Lieber, 1988. Fonds Lyon Figaro.

    Démolition de l'usine de pâtes alimentaires Rivoire et Carret, dans le quartier de l'Industrie, à Vaise. Marcos Quinones, 2000. Fonds Lyon Figaro.

    C’est dans ce contexte particulier que plusieurs acteurs locaux s’intéressent et œuvrent à la sensibilisation et la valorisation du patrimoine et de la mémoire industriels de la région lyonnaise : la Bibliothèque municipale de Lyon et l’association Patrimoine Aurhalpin.

    A la Bibliothèque municipale de Lyon, la Documentation régionale

    Ce département de la Bibliothèque municipale de Lyon a réalisé en 2013-2014, en collaboration avec le département Sciences et Techniques, une exposition intitulée Une fabrique de l’innovation, trois siècles de révolutions industrielles en Rhône-Alpes. Elle avait pour objectif de montrer combien les cinq domaines d’excellence industrielle en Rhône-Alpes ou pôles de compétitivité – chimie, image, textile, transport, santé - ont des racines profondes. Pour rendre compte de ce foisonnement, il a fallu solliciter une centaine d’acteurs - musées, fondations, entreprises, organismes de formation professionnelle, collectivités, chercheurs et décideurs – prêtant des objets ou participant aux animations. Et c’est dans le cadre des conférences autour de cette exposition que Patrimoine Aurhalpin a organisé en décembre 2013 une journée d’étude consacrée aux nouveaux enjeux du patrimoine industriel en invitant des membres d’E-FAITH, du réseau RéMuT et des associations locales réunies en forum.

    Le Musée Henri-Malartre, partenaire et prêteur lors de l’exposition Une Fabrique de l’innovation. Les collections de voitures anciennes du Musée Henri-Malartre. D. Charfeddine, 2000. Fonds Lyon Figaro.

    La Fondation Mérieux, partenaire et prêteuse lors de l’exposition Une Fabrique de l’innovation. Le laboratoire P4 Jean Mérieux à Gerland. Marcos Quinones, 2000. Fonds Lyon Figaro.

    Démolition des bâtiments du Marché Gare. Anne Meyer, 2011. Fonds Vos photos.

    Ancienne usine RVI (Renault-Véhicules-Industriels. Nicolas Daum, 2013. Fonds Vos photos.

    L'association Patrimoine Aurhalpin

    Depuis 2011, cette association mobilise son important réseau d’adhérents (associations, professionnels, communes et organismes territoriaux, personnes morales, etc.) autour d’une commission « Patrimoine industriel » qui a pour objectif de mettre en relation des acteurs de toute la région, s’intéressant à des patrimoines variés (architecture, savoir-faire, mémoire ; textile, carrières, chimie, télécommunications, etc.) et venant de structures diverses (musées, associations, mairie, etc.). Plusieurs projets allant dans ce sens sont mis en œuvre actuellement à l’échelle régionale. La commission travaille en particulier sur la thématique des « Ensembles industriels remarquables » : ces sites qui regroupent non seulement un espace de production industrielle, mais aussi des infrastructures de transport ou de production énergétique (par exemple les gares), des espaces dédiés à l’habitat et à la vie sociale (par exemple les cités ouvrières, édifices scolaires, religieux, lieux de sociabilité). Avec l’idée de sensibiliser à ces sites pour éviter leur démolition totale ou partielle, leur recensement systématique sous forme d’un inventaire a été lancé et est suivi avec assiduité par les 38 membres de la commission.

    Un patrimoine sauvegardé, reconnu « ensemble industriel remarquable », l’usine TASE. Nicolas Daum, 2014. Fonds Vos photos. (BML, P0732 049 00005).

    C’est à l’initiative de ces deux premiers partenaires, qui ont sollicité à leur tour le laboratoire ELICO (Equipe de recherche lyonnais des Sciences de l'Information et de la Communication) et l’Institut Régional CGT d’Histoire Sociale Rhône, que l’idée du projet RESPIRA est née.

    Il s’agit d’un projet de recherche exploratoire qui ne vise pas à l’exhaustivité. Il ambitionne plutôt, à travers une réflexion commune à partir d’un cas d’étude précis sur la sauvegarde et la valorisation de la mémoire matérielle et immatérielle d’un site industriel désaffecté, de créer une dynamique collective et pluriculturelle autour de cette thématique et de définir une méthodologie de collecte, médiation et valorisation des sources de cette mémoire, transférable à d’autres cas similaires (d’autres sites).

    Une nouvelle approche mémorielle

    Deux ensembles industriels à la fois similaires et différents, ont particulièrement attiré l’attention des partenaires : l’usine TASE (Textiles Artificiels du Sud-Est) à Vaulx-en-Velin et l’usine Rhodiaceta à Lyon-Vaise. Les deux usines se sont spécialisées dans la production de textile artificiel et synthétique, et elles ont connu à partir de leur fermeture conjointe à la fin des années 1970, un destin différencié dans une dialectique mémorielle de patrimonialisation-conservation / démolition-effacement.

    L’usine TASE

    Elle demeure encore aujourd’hui un exemple de paternalisme industriel et porte en elle l’incarnation même de la notion de « quartier-usine ». Mise à part la destruction en 2007 de l’aile ouest de l’usine, ses bâtiments demeurent toujours intacts et ont fait l’objet de divers processus de réhabilitation et de protection. Il existe autour de cette usine un nombre d’associations, d’associations, comme Vive la Tase ! qui ont été souvent à l’origine de la protection du lieu et qui œuvrent encore aujourd’hui à la sauvegarde de sa mémoire matérielle et immatérielle.

    Un patrimoine industriel sauvegardé, l’usine TASE. Nicolas Daum, 2014. Fonds Vos photos. (BML, P0732 047 00002).

    L’usine RHODIACETA

    De cette usine - qui a l’époque de son apogée industrielle est une véritable ville dans la ville et sera même qualifiée de « Babylone de Vaise » tant sa participation à la vie du quartier ouvrier est importante - il ne reste aujourd’hui que quelques bâtiments et un ancien volant de machine à vapeur érigé en monument au début des années 2000. Les seuls témoins de son passé industriel sont les habitants du quartier, souvent anciens ouvriers ou leurs familles.

    Vestige, souvenir de la Rhodiaceta. Volant de machine à vapeur de l'usine Rhodiaceta. Antoine Cusin., 2015. Fonds Vos photos. (BML, P0757 006 00024).

    Il nous a paru par conséquent pertinent et intéressant de constater et confronter dans chacun de ces deux cas, des modalités différentes de perpétuation mémorielle.

    L’équipe s’est intéressée aux documents d’archives, mais également aux « photographies oubliées » dans les tiroirs de ceux qui ont fréquenté les sites industriels désaffectés (anciens travailleurs, patrons, décideurs, leurs familles, etc.) ou qui les fréquentent encore aujourd’hui car ils vivent à leur proximité (habitants), ou œuvrent pour les préserver de la démolition (associations locales de défense de ce patrimoine).

    Les photographies ont été numérisées pendant l’entretien et sont destinées à rejoindre les fonds patrimoniaux de la BML, au sein de la base Photographes en Rhône-Alpes. Mais elles ont servi également à déclencher les souvenirs… Car ce qui intéresse également les partenaires dans le cadre de ce projet est de recueillir la mémoire vivante portée encore par leurs témoins directs, seconds [note] ou « témoins des témoins ». [note]

    Tout en collectant des informations d’archivage (contexte de production, objets, sujets et lieux représentés sur la photographie), il s’est agi de « faire parler » ces témoins sur ce que les photographies représentent et ont représenté. Dans une approche biographique focalisée sur les souvenirs que peuvent activer la photographie, des entretiens non directifs ont été réalisés auprès des propriétaires des photographies et de ceux qui ont fréquenté et fréquentent toujours ces sites.

    Groupe d'anciens ouvriers de la Rhodiaceta, [vers 1950]. Fonds Vos photos, projet RESPIRA. (BML, P0900 008 00009).

    Cette collecte de témoignages sur le terrain est complétée par un recueil de mémoires médiatiques et syndicales. Deux chercheurs interviennent ici :

    • Mathias Valex est doctorant en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Lyon 2 et membre du laboratoire ELICO. Il est engagé dans le temps du projet dans une thèse intitulée Mémoires et identités urbaines : le patrimoine industriel entre oubli et valorisation. Il questionne la contribution médiatique à la construction de la mémoire collective concernant le patrimoine industriel à travers la presse locale : il se propose d’analyser le rôle du journal Le Progrès dans le devenir « post-patrimonial » opposé de ces deux sites industriels de la TASE et de la Rhodiaceta, par le biais d’un traitement dépendant de différents contextes locaux (socio-politique, économique, territorial etc.).
    • A l’Institut Régional CGT d’Histoire Sociale Rhône-Alpes, l’historien Laurent Gonon rejoint Mathias Valex sur cette étude de la presse, mais syndicale.

    Photographes en Rhône-Alpes, au cœur du projet RESPIRA

    Les fonds patrimoniaux photographiques de la BML, d’intérêt régional, sont en ligne depuis 2011 via une plateforme de publication Photographes en Rhône-Alpes qui accueille également des dépôts de photographies de particuliers, en tant que « contributeurs ».

    La Bibliothèque a décidé de solliciter des photographes amateurs afin qu’ils contribuent collectivement, avec leur propres photographies d’hier et d’aujourd’hui, à la construction d’un patrimoine iconographique qui témoigne des mutations du paysage urbain. Plus de 10 000 photographies ont rejoint ainsi les collections de la BML. Des contributeurs amateurs, et même des professionnels, apportent leurs photographies ou celles de leurs parents : plaques de verre, tirages argentiques, diapositives, fichiers numériques. Tous les dépôts sont numérisés, conditionnés à des cessions de droits non exclusifs garantissant la citoyenneté de la démarche, et intégrés à la base Photographes en Rhône-Alpes.

    Quand les contributeurs de Photographes en Rhône-Alpes partent en reportage sur les territoires industriels menacés... Ilot Bichat, rue Claudius-Francisque Collonge. Jean-Pierre Boursier, 2015. Fonds Vos photos (BML, P0929 008 00003).

    Les photographies de la base Photographes en Rhône-Alpes constituent d’importants supports de la mémoire de la région aujourd’hui Auvergne-Rhône-Alpes. Elles ne le deviennent qu’à travers le travail de documentation réalisé par les bibliothécaires : l’ajout de métadonnées. Car c’est en ceci que réside le paradoxe du document iconographique, et plus particulièrement photographique : un accès immédiat à son contenu mais dont l’interprétation peut être difficilement induite à partir du document lui-même. A la différence d’autres types de documents, notamment textuels, la photographie n’est pas autosuffisante du point de vue documentaire ; pour faire sens et signification pour le lecteur, son contenu doit être analysé et décrit par un humain.

    Documenter une photographie, c’est décrire le contexte de création du document. Dans le cas de la base Photographes en Rhône-Alpes, il s’agit des informations fournies par le dépositaire du document : nom du fichier déposé, données techniques relatives à la production du document (p.ex. données EXIF), mais aussi et éventuellement les circonstances de prise de vue, détaillées par le photographe lui-même... A ceci s’ajoutent la description du contenu : notes historiques, notes bibliographiques. L’importance de ce travail de description devient un véritable travail de production éditoriale. Et lorsque ces métadonnées deviennent aussi importantes que le document qu’elles décrivent, on assiste à l’émergence d’un nouveau document à part entière, composé de la photographie et de ses notes de contextualisation

    Prochaine démolition : Dépôt de tramways OTL dit dépôt Parmentier. Jean-Pierre Boursier., 2015. Fonds Vos photos. (BML, P0929 007 00001).

    Les internautes sont invités à contribuer : l’icône « Aidez-nous à décrire cette photo » présente à côté de chaque photographie de la base Photographes en Rhône-Alpes, invite les usagers à documenter davantage les photographies de la base. Les premiers retours des données ainsi recueillies montrent l’importance et la richesse des apports des contributeurs.

    Et c’est justement sur la voie des modes de documentation partagée des collections patrimoniales, grâce aux récits des témoins, que l’équipe a souhaité engager ce projet.

    Bibliographie sélective

    Les tables rondes de la Fabrique de l’innovation

    • Lyon, de la cité des arts à la cité industrielle, avec Philippe Dujardin, Nadine Halitim-Dubois, le 5/11/2013. Si Lyon fut une cité des arts, c’est au sens que prête l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert à ce terme. Il en va d’un savoir-faire et d’une utilité qui s’actualisent avec éclat dans la manufacture des soies et velours faisant la renommée de la ville. Ville éminemment manufacturière, Lyon se trouve projetée au XIXe siècle aux avant-postes de ladite révolution industrielle.
    • Associations en action, fabriques d’innovation ? avec Adriaan Linters (E-Faith), Isabelle Proux (RÉseau des MUsées Techniques), Stéphanie Héritier (Tourisme Industriel, Scientifique et Technique en Rhône-Alpes), Colette Allibert (Association pour le Patrimoine et l’Histoire de l’Industrie en Dauphiné), le 14/12/2013. Valoriser le patrimoine industriel scientifique et technique, mais comment ? Quatre associations, intervenant à des échelles variées, présentent leurs outils et méthodes de travail.
    • Le « carré magique lyonnais » avec Bernadette Angleraud, Yves Moreau, Bernard Mauchamp, le 16/01/2014. La renommée de Lyon et sa prospérité ont longtemps été attachées au système de la Fabrique des soies et velours et ont pu accréditer l’idée d’une ville mono-manufacturière. Mais il n’est pas de manufacture des soies et velours sans que soient associés les savoir-faire de la mécanique, de la chimie, de la botanique, du dessin, de la banque...

    Pour citer cet article

    Référence électronique

    Anne Meyer, Histoires d’usines / le projet RESPIRA, numelyo [en ligne], mis en ligne le 2016-07-20T10:16:37.924Z, consulté le 2024-04-24 21:37:50. URL : https://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_00GOO01001THM0001respira1

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