Isaac Newton
Isaac Newton (1643 – 1727) a été à la fois mathématicien, physicien, astronome et théologien. Son œuvre majeure est sans conteste les Philosophiae Naturalis Principia Mathematica (Principes mathématiques de philosophe naturelle), plus souvent simplement appelées les Principia.
Les Principia sont considérées comme une des œuvres scientifiques les plus importantes de l’humanité, non seulement à cause de ce qu’elles mettent à jour, mais aussi et surtout par la méthode suivie par Isaac Newton, qui enchaine des dizaines de démonstrations de théorèmes mathématiques afin de fonder sa physique. Toute la recherche du XVIIIème siècle empruntera la même voie.
Le deuxième livre majeur de Newton en physique s’intitule Opticks : or a Treatise of the Reflexions, Refractions Inflexions and Colours of Light, ou Optice dans sa version latine. Publié en 1704, il est également compté au nombre des grands livres de l’histoire de la physique. Il traite de la nature de la lumière, des couleurs, de la réfraction et de la diffraction de la lumière, que Newton nomme « inflexion ». Il y décrit ses expériences et ses conclusions, les plus célèbres étant sans aucun doute celles portant sur la séparation de la lumière en un large spectre de couleur à travers un prisme.
En 1707, son Arithmetica universalis touche à l’algèbre et à l’arithmétique, aux relations entre géométrie et algèbre et à la résolution d’équations. Cependant, l’édition de 1707 ne porte pas le nom de Newton qui en était mécontent ; ce n’est que dans les éditions bien postérieures que l’auteur a été précisé.
Si les travaux de Newton ont été immédiatement reconnus en Angleterre, sa diffusion et son approbation sur le continent ont été lentes, particulièrement en France. Alors que Marat traduisait son Optique pour le Roi, on continuera à trouver jusqu’au début du XIXème siècle des tentatives de réfutation du système newtonien, mais du fait de publicistes plutôt que de scientifiques.