Messidor. Exemple n° 1
Document
localisation
Musée de l'imprimerie / Réserve /
collection
Corpus typographique français
classification
686,224
titre
Messidor. Exemple n° 1
éditeur
Imprimerie nationale
date d'édition
1985
date de numérisation
2009
type de document
1 extrait de spécimen de caractères
contenu
Avec la photocomposition puis l'informatique, la notion de pixels, de points tramés à partir desquels la lettre doit se former, devient très importante. Le Messidor, au carrefour de la lettre purement dessinée et de ces nouvelles technologies, les intègrent comme on peut le voir dans cette «digitalisation» des lettres à et g. «Le Messidor: un caractère français», Communication et langage, nº 65, 1985. Coll. Alan Marshall, Dessin.
droits
Toute reproduction est interdite sans l'autorisation du Musée de l'imprimerie et de la communication graphique.
Voir aussi...
période
1984-2009 Époque contemporaine
Caractère
auteur(s)
Mandel, Ladislas, 1921-2006
vox atypi
Humane
Description
Ladislas Mandel fut le défenseur d'une conception latine de lettre typographique (qu'il opposait aux lettres germaniques). Suite à l'arrivée en France de toute une génération de graphistes et typographes formés à la neutralité un peu froide et austère du «style suisse», il s'oriente au contraire vers des lettres «dessinées» (et non pas construites avec règles et compas), des caractères humanistes, accidentés, avec juste ce qu'il faut d'«irrégularité» dans leur dessin pour être agréable à la lecture. Dans son Messidor, cette conception de la lettre apparaît clairement: les lettres sont vivantes, alertes, souples. Paradoxalement pour un défenseur du dessin manuel, l'italique du Messidor est une simple modification géométrique du romain: les lettres sont penchées mécaniquement vers la droite, et légèrement resserrées.
