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Jules Sylvestre
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[19.. ?]
[Eglise Saint-Just (Lyon 5e)]
A gauche, statue de Saint-Just ; à droite, la statue de Saint-Irénée. -
[avant 1910]
[Ancien pont suspendu La Feuillée, sur la Saône, au début du XXe siècle]
Point de vue sur le quai Bondy et l'ancien pont suspendu de la Feuillée sur la Saône, à partir de la rue Octavio Mey. Au premier plan, au début de la rue, un tramway affichant une pancarte publicitaire pour la liqueur "Bénédictine". A gauche un kiosque publicitaire. En arrière plan, le quai de la Pêcherie et, en enfilade, la rue Constantine et le dôme de l'Hôtel de ville. -
[1902]
[52, rue Saint-Jean]
Escalier à vis du XVIe siècle sur arcs rampants, galerie à arcades. Adresse : 52, rue Saint-Jean, Lyon 5e. -
[19.. ?]
[Maison du Chamarier]
M. de Flandrezy, commanditaire. -
[avant 1924]
[Porte de Saint-Just, rue des Farges]
Porte de Saint-Just démolie en février 1924. Point de vue à partir de la place de l'Abbé-Larue en direction de la rue des Farges (dans le prolongement). -
[1947]
[Entrée du cinéma Ambiance, 13, rue Gentil]
Inscription(s) sur l'image : "Ma femme est un grand homme" de H.C. Potter, sorti en 1947, avec Loretta Young et Joseph Cotten.
Le Fonds Sylvestre conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon illustre le patrimoine lyonnais depuis les années 1840 jusqu'au début des années 1960.
On y distingue plusieurs ensembles. Tout d'abord des contretypes du Lyon ancien réalisés à partir d'originaux aujourd'hui perdus ou inaccessibles concernant la seconde moitié du XIXe siècle, notamment les inondations de 1856 et les travaux d'urbanisme réalisés à Lyon au Second Empire sous l'impulsion du préfet Claude Marius Vaïsse (1799-1864).
En second lieu, on retrouvera dans ce fonds d'innombrables reportages réalisés pour la municipalité, pour des entreprises de la région lyonnaise ou pour des particuliers : ensemble de photographies sur les grands travaux d'urbanisme de l'Entre-deux-Guerres exécutés par l'architecte Tony Garnier, reportage sur l'Ecole municipale d'agriculture de Cibeins (Ain), clichés disparates - mais nombreux - sur les industries locales telles que les soieries F. Ducharne, les ateliers de constructions électriques de Delle ou l'usine du Matériel électrique Schneider-Westinghouse...
Spécialisé dans la photographie industrielle, Jules Sylvestre décède le 21 janvier 1936, sans avoir cédé son affaire quelques années auparavant à Blanche Savoye (1874-1961), puis à Jeanne Fontanel (1900-1991), qui en continuèrent l'exploitation, sous la même raison sociale et avec le même personnel, jusqu'au début des années 1960. De cette dernière époque datent encore quelques reportages d'importance.
Le fonds de la maison Jules Sylvestre renferme quelques 4700 photographies dont 3900 négatifs sur plaque de verre. Acquis sur le marché lyonnais entre 1976 et 1984 auprès du collectionneur Guy Borgé (1925-2013), ces vues illustrent donc plus d'un siècle de vie lyonnaise. Sous de nombreux aspects, en dehors de leur caractère anecdotique, esthétique ou de leur charme "retro", elles intéresseront les historiens et, au delà, toute personne étudiant l'histoire sociale, l'architecture ou l'urbanisme de notre cité.
Ph. Rassaert - BM de Lyon.