Crémieu (Isère) : château de Saint-Jullin

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0792 001 00009
technique 1 photographie négative : noir et blanc
historique A quelques kilomètres à l'est de Crémieu surgissent, dans un frais vallon, entre l'étang de Ry et une belle forêt, le donjon, les tourelles et les hautes terrasses du château de Saint-Jullin. La construction de ce superbe castel date de la grande époque du Moyen Age. Le fief de Saint-Jullin, corruption de Saint-Julien, érigé en comté en 1739, a donné son nom à une branche de l'illustre famille des La Poype, une des premières maisons du Dauphiné, dont la souche principale habitait le château de Serrières, sur le territoire de Trept. François 1er, lorsqu'il vint à Crémieu, en 1536, fit à Saint-Jullin un séjour prolongé, au cours duquel de grandes fêtes et des chasses furent données à la noblesse des environs. Postérieurement, le château eut à souffrir au cours des guerres de religion. Ses maîtres, les La Poype, jouèrent un rôle des plus actifs dans les armées catholiques. Saint-Jullin fut assiégé et emporté d'assaut par une bande du baron des Adrets, qui le saccagea consciencieusement. Au début de la Révolution, alors qu'il était passé par alliance au comte de Chaponay, il fut de nouveau l'objet d'un pillage en règle de la part d'un parti de patriotes venu d'Heyrieux et de La Verpillière, auxquels les habitants de Crémieu s'efforcèrent de résister. Mais son propriétaire, averti du danger, avait eu le temps de mettre à l'abri les objets les plus précieux. Le château a été restauré, en 1836, par les soins de la comtesse de Chaponay, sur les plans d'un architecte Lyonnais [...] Source : Châteaux anciens et modernes du Centre et du Sud-Est / G. Cazal [pseud. de Georges Sabatier], vol. II, 1929, p.20-21 [BM Lyon, 00 E2 SAB].

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