[Grand Steeple-Chase de Lyon (1989)]

[Grand Steeple-Chase de Lyon (1989)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRP00003 008
technique1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
descriptionAu premier plan, sur la droite, fixant le photographe : Hubert Baguenault de Puchesse, président de la holding familiale "Descours & Cabaud Associés" et du groupement d'intérêt économique en charge des dix-sept sociétés de courses de la région Centre Est.
historiqueLe Grand Steeple-Chase, la journée de l'obstacle, s'inscrit dans la tradition de province. Une fois par an, chaque jeudi de l'Ascension, il déplace une foule de turfistes qui viennent là pour retrouver un peu de ces ambiances d'antan et pourtant perdues, pour faire le plein d'émotions, ou tout simplement pour jouer. Une gamme de joueurs invétérés, de parieurs acharnés qui tentent, une fois encore, de se refaire. Et de rentrer dans les gains un peu faibles des réunions précédentes. Le 4 mai 1989, sous un soleil plus que radieux, dans une atmosphère des grands jours de veine, le Tout-Lyon et même un peu du Tout-Paris s'étaient déplacés sur l'hippodrome de Parilly. A la recherche d'un je ne sais quoi de passionné. A la recherche d'une victoire inhabituelle. D'un pari bien engagé. Et gagné. Et pourtant, la même rengaine résonnait entre les courses comme si le sort ne s'était pas fait bien meilleur. "Je la sentais cette jument-là. Je l'aurais eue. Si...". Un "Si" de trop, un instant d'hésitation. Tout juste le temps de changer son pari. De perdre et de regretter. Encore une fois. Comme si les expériences des réunions précédentes n'avaient servi à rien. Une fois de trop. Facile alors de croire en la déveine. Mais le Grand Steeple-Chase, ce n'est pas seulement le jeu. Ce n'est pas seulement ce traditionnel "perdre ou gagner" des dimanches après-midi sur les champs de course. Si les paris toujours omniprésents rythment la réunion et donnent un peu de cette savoureuse excitation, il y a aussi tout un panel de démonstrations, de cascades et de voltiges en tous genres. Une réunion exceptionnelle. Ou le spectacle prend vite le devant de la scène. De son côté, Hubert Baguenault de Puchesse, le grand patron des courses dans la région du Centre-Est, fait un tour d'horizon des problèmes hippiques. Au coeur du débat, le centre d'entraînement de Parilly, conçu en 1965, qui s'avère désuet pour rivaliser avec les chevaux de Marseille notamment. Les courses lyonnaises sont au creux de la vague. D'où l'urgence de créer un nouveau centre. Après Saint-Priest et Villars-les-Dombes, les dirigeants lyonnais sont désormais sur une nouvelle piste à l'Isle-d'Abeau : un terrain de 55 hectares minimum susceptible d'accueillir 600 chevaux... Source : "Un dimanche au vert" / Muriel Pernin in Lyon Figaro, 5 mai 1989, p.23-24.
note à l'exemplaireCe reportage photographique contient 112 négatifs.

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