[Conseil de la communauté urbaine de Lyon : séance du 9...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00019 006
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Le 9 mai 1989, Francisque Collomb a présidé, pour la dernière fois, le conseil de la CoUrLy dans sa composition issue des municipales de 1983. Lors de la prochaine séance, fixé au 5 juin, l'assemblée devrait élire son nouveau président. Selon toute logique, le poste devrait revenir à Michel Noir, le nouveau maire de Lyon depuis un mois et demi. Mais il faudra au paravent que se compose la nouvelle assemblée, qui sera issue des nouveaux conseils municipaux. La question était donc à l'ordre du jour de ce dernier conseil, et Michel Noir, en lançant le débat, s'est prononcé en faveur de la reconduction du système de 1983 : c'est-à-dire une assemblée élargie de cent à cent quarante membres, permettant la représentation des petites communes de l'agglomération. Un débat qui a déjà fait beaucoup parler et qui a amené un consensus autour de l'idée de l'assemblée à cent quarante. Dans cette optique, le maire de Lyon a proposé que sa ville abandonne cinq de ses sièges pour favoriser la représentation des petites communes. Même position pour Jean-Jack Queyranne, président du groupe socialiste, qui souhaite voir figurer les cinquante-cinq communes au sein de cette assemblée. Laissant le soin à Charles Hernu de prendre position pour Villeurbanne, Jean-Jack Queyranne a en tant que maire de Bron, proposé de céder deux sièges, au lieu d'un, ce qui dispenserait Rillieux d'en abandonner un de son côté. Ce qui permettrait également au leader de l'opposition de Rillieux, Jacky Darne (par ailleurs suppléant de Jean-Jack Queyranne), d'obtenir un siège à la CoUrLy, du fait de la proportionnelle. Mais le maire de Rillieux, Marcel André n'a visiblement pas vu d'un très bon oeil l'entrée de son opposition à l'assemblée communautaire, et a préféré refuser l'offre. Jacky Darne ne siègera donc pas à la CoUrLy et Rillieux cèdera un siège à une petite commune. Quant à Villeurbanne, ce n'est pas un, comme en 1983, mais deux sièges qu'elle a décidé de céder. Un cadeau aux petits maires, dont l'opposition vileurbannaise pourrait faire les frais. Les communistes de leur côté, se félicitent de la représentation la plus large possible des communes de l'agglomération. Et c'est Vénissieux, qui devrait abandonner un siège, pour en fournir un supplémentaire aux petites communes. C'est maintenant aux conseils municipaux de se réunir pour désigner, sur cette base, leurs délégués à la CoUrLy. Des décisions qui devront être prises avant le 25 mai pour que le préfet puisse donner son accord. On devrait alors obtenir une assemblée composée, approximativement de trois tiers. La gauche obtenant une cinquantaine de sièges (douze ou treize communistes, trente-sept ou trente-huit socialistes) et le RPR et l'UDF se répartissant, quasiment à égalité, le reste. Si l'on s'entend, par ailleurs, pour lancer le débat sur la question des redistributions de compétences entre communes et CoUrLy, rien n'a encore été arrêté et les négociations sur le sujet sont encore en cours. L'ordre du jour était normalement consacré au vote des comptes administratifs pour 1988. Un long exposé technique à l'issu duquel, le président de l'assemblée, Francisque ColIomb, a, comme le veut la tradition, quitter l'hémicycle pour permettre à l'assemblée de voter. Rapport adopté malgré le vote négatif de la gauche. Source : "Dernière séance pour Collomb" / Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 10 mai 1989, p.2.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 32 négatifs.
note bibliographique "Courly : les jeux sont faits" / F.P. [Frédéric Poignard] in Lyon Figaro, 9 mai 1989, p.2. - Photographie reproduite in Lyon Figaro, 6 juin 1989, p.2.

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