[Philibert Braillon, président sortant de la C.R.C.I. de...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00015 006
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
description C.R.C.I. = Chambre régionale de commerce et d'industrie
historique Philibert Braillon, né le 16 août 1926 à Montmélian (Savoie). Carrière : Ingénieur (1952-1955). Directeur du groupe Braillon (depuis 1955). Conseiller du commerce extérieur de la France (depuis 1967). Président de la Chambre régionale de commerce et d'Industrie de la Savoie (depuis 1972), puis de celle de Rhône-Alpes (depuis février 1986). Conseiller de la Banque de France (depuis 1974). Membre de la société des ingénieurs et scientifiques de France. Décorations : Chevalier de l'ordre national du Mérite et du Mérite de la République italienne.
historique La Chambre régionale de commerce et d'industrie a pour mission la promotion des entreprises industrielles, commerciales et de services. Elle a été créée en 1981 à la suite de la fusion entre les Chambres Rhône-Loire et Alpes. Son premier président élu fut Fernand Blanc (1921-2009), à qui a succédé Georges Charrières (1918-2007). Philibert Braillon, industriel à Montmélian (Savoie), est donc le 3e président en titre. En février 1986, au moment de l'élection de Philibert Braillon à la présidence, la Chambre régionale emploie 35 personnes dont un directeur, Jean Taton, et un secrétaire général, Jacques Poulet-Mathis. Celle-ci est opérante sur huit départements (12 Chambres). Elle comporte 55 élus titulaires pour les 12 Chambres et sept que constituent les Chambres limitrophes : Toulon, Gap, Digne, Mâcon, Le Puy, Clermont. Enfin, dix-huit membres associés, élus par leurs pairs, sont désignés : ce sont les dirigeants ou cadres d'entreprises. En 1989, la Chambre régionale de commerce et d'industrie traverse cependant une période difficile suite à l'annulation des élections à la présidence par le tribunal administratif de Lyon (13 février 1989). Philibert Braillon, président sortant, se porte de nouveau candidat...
historique C'est [le 10 mai 1989] que le préfet de Région devrait fixer la date de la prochaine assemblée générale de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Rhône-Alpes. "Le plus tôt sera le mieux", estime Philibert Braillon. En effet, il enrage visiblement de devoir se contenter de gérer les affaires courantes, comme l'y autorise son statut de président sortant. Au cours d'une conférence de presse, Philibert Braillon a tenu à donner lui-même la version officielle des faits, telle qu'elle ressort des décisions du tribunal (cf. Lyon Figaro, 4 mai 1989). Avant de préciser qu'il ne ferait pas appel. "Le diction : 'calomniez, il en restera toujours quel que chose', a dû guider M. Michal. Mais j'ai toujours été un homme honnête et j'ai l'intention de le rester. Je n'admets pas que quiconque m'attaque sur mon honnêteté. Ni d'ailleurs mes collègues". Une expérience dont Philibert Braillon se serait visiblement bien passe, "c'est la première fois que je vois ça" et qu'il juge avant tout "dommageable pour l'institution. D'ailleurs, quand l'affaire sera réglée pour la Chambre régionale de commerce et d'industrie, les différentes personnes mises en cause prendront sans doute des mesures, à titre personnel, vis-à-vis de René Michal". "Je suis bien entendu candidat à la prochaine élection", a-t-il ajouté. En attendant, la CRCI fonctionne en roue libre, sous la houlette de son nouveau secrétaire général, Louis Carrier, son prédécesseur étant tout simplement "parti en préretraite", et de Marc Varlet, précédemment directeur de la communication et aujourd'hui numéro deux de l'institution. Car en quelques mois de présidence, Philibert Braillon avait déjà jeté les base de sa politique, et bousculé l'organigramme. Le tout pour mieux remplir les deux rôles qu'il considère comme prioritaires : représenter les CCI auprès des différentes administrations ou collectivités, et surtout "fédérer ce qui se passe au niveau local, en matière d'échanges technologiques, de commerce international... dans l'objectif de faire bénéficier les petites Chambres des services structurés mis en place par les plus grandes." Une démarche déjà jugée un peu trop hégémonique par certains, lors de son mandat précédent, et qui avait conduit René Michal, ancien président de la CCI de Grenoble, à se poser en challenger. Ce dernier n'a pour l'instant pas fait acte officiel de candidature. Source : "Philibert Braillon ne fera pas appel" / C.D. [Christian Dybich] in Lyon Figaro, 10 mai 1989, p.14.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 68 négatifs.
note bibliographique "Philibert Braillon, candidat à sa succession" / M. Deprost in Le Progrès de Lyon, 10 mai 1989.

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